Famille,  Santé

Après 1 semaine de confinement…

Voilà 6 jours que les mesures de confinement ont été adoptées, il est temps de donner quelques nouvelles.

En début de semaine, seuls les enfants ont vu leur quotidien perturbé, puisque Julie a poursuivi son activité d’assistante maternelle avec ses 2 petits habituels, et moi, j’ai travaillé normalement.

Situation assez singulière pour nos garçons : essayer de se faire à l’idée qu’ils étaient à la maison mais qu’il y avait du travail scolaire à effectuer. Et oui, plus que des devoirs de vacances, de véritables cours et leçons à apprendre, des pages de fichiers, des dictées, du calcul mental, bref, tout se qui fait les ingrédients d’une journée d’école normale. Pour nous aussi (enfin, c’est surtout Julie qui a géré ! ), récupération des devoirs, des exercices, échange de mails avec les enseignants, découvertes des différentes plateformes numériques, tout un programme ! Et encore, nous n’avons que 2 garçons. Une grosse pensée pour les familles nombreuses…

Mercredi, les choses ont évolué. Les employeurs de Julie, télétravailleurs, ont décidé de garder leurs enfants pour la fin de la semaine. De mon côté, le lendemain, le trafic ferroviaire étant très allégé, je me suis également retrouvé à la maison. Quatre jours de « vacances » en famille, n’était-ce pas l’occasion de faire un grand week-end tranquille loin de tout ? Eh bien non, en fait… Dommage… Donc nous sommes restés à Combs, profitant du soleil dans le jardin, nous occupant du gazon, de la préparation du potager, etc… Les garçons aussi ont passé une partie de l’après-midi dehors (une sorte de récréation en somme). Bon, nous n’avons pas non plus un terrain de football, et les activités de dépense physique leur sont plutôt limitées. Mais il aurait pu pleuvoir ! Julie en a profité pour faire du vélo d’appartement, et moi j’ai ressorti le home trainer – et le vélo par la même occasion- pour essayer de retrouver des muscles que je croyais avoir perdu.

Vendredi, à peu près le même topo. On a ravitaillé en épicerie et en produits frais pour tenir une large semaine. Les devoirs continuent. Ça prend du temps. En fait, le plus compliqué, notamment avec Samuel, c’est qu’il est hermétique à tout ce qui vient de nous. Alors que les livres et l’institutrice sont ses seules sources « sûres» de connaissance, lui faire cours nous-même tourne souvent au clash. Expliquer une leçon, on sait à peu près faire. Amener un cours sur la première guerre mondiale, c’est un autre exercice pédagogique… Et puis c’est sans compter ses sautes d’humeur chroniques… Mais ont survit ! Une seconde grosse pensée pour les familles nombreuses…

Samedi, il a refait froid. Du coup, le jardin n’était plus aussi accueillant que les jours précédents. Julie et les titis sont allés se dégourdir les jambes… jusqu’à la boulangerie. Le parc à côté de chez nous est fermé, il nous faut donc faire le grand tour ! Tant mieux, ça fait marcher ! L’après-midi, nous sommes restés bien confinés entre nos murs. En y réfléchissant, c’est presque une vie de prisonnier : cellule, brève sortie, repas, cellule, repas, dodo… Mais en famille. C’est toujours ça…

Dimanche, jour où j’écris, le soleil est timide, il n’y a pas de devoirs, alors c’est ménage pour les uns, Lego pour les autres… C’est quand on en est privé qu’on se rend compte de nos libertés habituelles. Enfiler une paire de basket et faire un tour. Aller chercher du pain, aller acheter une étagère, aller chez le coiffeur…

L’organisation de la semaine qui arrive est encore floue. Julie travaillera-t-elle ? Aura-t-on besoin de moi en tête d’un train ? On prendra les informations au jour le jour.

A très vite !

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