Vélo
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Fin des vacances…
Ca y est, 3 semaines après le début de mes « vacances d’été », il est temps de retrouver le « chemin des traverses » (blague pourrie, comprenne qui pourra…).
Bien que le soleil n’ait pas été au rendez-vous, j’ai quand même pu rouler un peu. Entre la pluie, les inondations, et les week-ends en famille, je ne m’en sors pas si mal. J’avais prévu 1000 km, je n’en ai parcouru que la moitié. L’important, à présent, est de garder la forme et de continuer de sortir un maximum…
Un petit bilan :
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2 jours à Doubs
Après notre virée en Savoie, nous avons repris la route pour la Franche-Comté.
Là-bas, les enfants ont profité de la douceur de l’air pour jouer dehors, voir les vaches. Nous avons emmené maman se promener en forêt. Jean-Christophe (qui avait emmené son vélo) est parti pédaler en Suisse. Et nous avons revu Rithou et Nelly. Bref, ces deux jours ont été bien remplis.
Grand-Mamy était en bien meilleure forme qu’en Juin, et ça, ça change tout.
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Tour de France Junior
Il n’y a pas que les “cadors” qui s’exhibent en montagne, nos mini-champions aussi !
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Toutes les infos d’Avril (parce qu’on est en retard quand même)
Le 10 Avril, nos deux garçons étaient en sortie scolaire à la ferme. Ils ont nourri la basse-cour, les chèvres, le bouc, les chevreaux, les moutons et les porcelets. Ils ont fait un tour en calèche et sont montés dans le tracteur du fermier. Ils ont également fait un atelier PAIN. Celui ci a commencé par une visite dans un champ de blé pour regarder si le blé était mûr. Ils sont ensuite allés moudre des grains de blé dans la meule pour faire de la farine. Bien installés dans la salle, ils ont mélangés, la farine, l’eau et la levure et ont pris beaucoup de plaisir à pétrir la pâte et à former le pain. La fermière les a ensuite fait cuire et le soir, nous avons dégusté en famille le pain de nos apprentis boulangers. 😉
Le 12 Avril, nous sommes allés à Fontainebleau rendre visite à Père José (l’ancien prêtre de Combs). Il nous attendait et nous a gardé pour le repas et l’après-midi. Il a emmené les garçons faire de nombreux tours de manège et ils étaient ravis Nous avons vécu une belle journée ensemble.
Le 17, la veille des vacances, c’était jardinage à l’école. Il restait une carotte de l’année dernière dans le carré potager, Samuel l’a ramenée et mangée. 😉
Le 18 Avril, début des vacances. Avec les fistons, nous avons pris le TGV à 8h pour aller en Franche-Comté. Les garçons ont retrouvés avec bonheur Papy Yves et Mamie Christine et ont passés une bonne semaine ensoleillée avec eux. Ils sont allés voir Grand-Mamy à l’hôpital, ont joué, jardiné… bref, ils étaient heureux !
Le 18 Avril, c’était aussi, le début d’un super week-end en amoureux. En effet, j’ai repris le train l’après-midi et ai retrouvé mon mari. Nous nous sommes promenés dans Paris, avons diné, sommes allés à la Foire du Trône. Le lendemain matin, nous avons profité de la vie parisienne sans trop de touristes avant de se mêler à eux en faisant un tour en bateau sur la Seine. Après un petit repas dans le quartier latin nous nous sommes promenés dans le cimetière du Père Lachaise. Nous avons ensuite roucoulé à la terrasse d’un café. 😀 A 20h, nous avions rendez-vous avec Marc-Antoine Le Bret (un imitateur) pour plus d’une heure de rire. Puis nous avons fini par un repas à la même terrasse que l’après-midi. Dans la nuit, nous avons tout de même regagné notre logis. Le lendemain, nous avons de nouveau profité d’être sans enfants pour se faire un cinéma. Les jours suivants, nous avons travaillés.
Le 23 au matin, je suis allée retrouver mes garçons et faire une visite éclair à ma grand-mère.
Le 24, c’était le départ. Dans le train, Nathanaël m’a dit : »Faut pas qu’ils soient tristes Papy et Mamie, parce que demain on va revenir, hein maman, faut pas qu’il soit triste Papy ! ». Nous avons fait une halte à Dijon pour manger avec ma marraine et son mari puis nous avons repris le train pour aller chez Papy Pascal et Mamie Joëlle cette fois-ci.
Le week-end a été pluvieux, mais nous en avons profité quand même. Avec ma belle-mère, nous avons même découvert une mercerie rue V. Hugo (car Mondial Tissus a fermé) et j’ai trouvé plein de petites choses pour réparer les pantalons de mes fistons.
Les derniers jours d’Avril ont été important, puisque Samuel a réussi à faire du vélo sans roulettes. 🙂
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L’Etape du Tour
L’année 2015 est déjà bien entamée, et il est temps de faire un point “vélo” !
Après avoir vu le projet “Combs-la-Ville – Tamié” s’effriter, se transformer en “Villefranche-Tamié” pour enfin finir en “St Jean de Maurienne-Tamié”, je me suis dit qu’il fallait un défi qui tienne vraiment la route.
Lors de la présentation du parcours de Tour de France 2015, j’ai tout de suite noté l’étape 19 sur mes tablettes. Un départ de St Jean de Maurienne (je rappelle que j’y ai un pied à terre), l’ascension, entre autres, des cols du Glandon et de la Croix de Fer, et enfin, une longueur “raisonnable” de 140 km.
Je ne suis pas le seul à avoir retenu ce parcours, puisqu’une course cyclosportive s’y déroulera le dimanche 19 juillet. N’ayant pas le niveau pour me frotter au chrono, c’est seul et plus tôt (ou plus tard…) que je m’y rendrai. Sûrement en juin…
Le “vrai” parcours s’arrête à La Toussuire. Je devrai donc rajouter les 16 km de descente pour rejoindre mon point de départ.
Voici le détail des réjouissances :
Ce qui saute aux yeux :
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d’abord, le Col du Chaussy, avec ses 1000m de dénivelé “à froid”.
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ensuite, 25 km “de plat”. C’est là qu’il faut vraiment économiser et préparer “la suite”.
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à partir du PK 60, le col du Glandon et de la Croix de Fer
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immédiatement suivis du Col du Mollard
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enfin, la montée finale vers la Toussuire.
Quelques caractéristiques :
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Longueur de l’itinéraire : 156 km
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Dénivelé positif cumulé : 8180 m
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Dénivelé négatif cumulé : 8180 m
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Altitude maxi : 2067 m
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Altitude mini : 363 m
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Altitude moyenne : 1092 m
On peut noter que le dénivelé est le double de celui de l’an dernier (St-Jean-Tamié). Je présenterai plus tard le profil détaillé des différents cols.
J’ai pris beaucoup de retard dans mon entraînement, mais je suis confiant et motivé pour “passer à la vitesse supérieure” et réussir cette belle balade. J’espère vraiment que la météo en Ile de France va s’arranger pour pouvoir travailler plus efficacement…
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Tamié à vélo – L’intégrale
Voici le récit de ma “promenade cycliste” à Tamié :
Chapitre I : http://projet-tamie-2014.lepetitnid.net/tamie-a-velo-chapitre-i/
Chapitre Dernier : http://projet-tamie-2014.lepetitnid.net/tamie-a-velo-chapitre-dernier/
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Tamié, c’est aujourd’hui !
Mon amoureux a quitté St Jean de Maurienne il y a environ 40 minutes afin de rejoindre Tamié. Pour suivre ses aventures, c’est par ici.
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Le point sur mon projet Tamié à Vélo
Mon projet de relier Villefranche à Tamié en vélo est toujours d’actualité. Après 6 semaines un peu chaotiques, l’entraînement se poursuit. Tout les détails sont sur le site dédié :
http://projet-tamie-2014.lepetitnid.net/
Le suivi des entraînements 2014 est disponible par là : http://projet-tamie-2014.lepetitnid.net/entrainement-2014/
Pour ceux qui auraient raté un épisode, je rappelle que le projet initial était de relier Combs-la-Ville à Tamié en 3 étapes. Mais les difficultés logistiques m’ont forcé à modifier la sortie. Celle-ci se « limitera » à Villefranche-Tamié, soit presque 200km.
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Les rendez-vous cyclistes 2014
Ça y est, les rendez-vous 2014 sont fixés ! Il y en aura deux. Les dates restent à définir, mais c’est secondaire.
Chacune de ces épreuves se dérouleront sur une journée.
Sans surprise, la première – et la plus importante – est Arnas-Tamié. Je présente ci-dessous le parcours ainsi que le profil altimétrique :
On note deux difficultés : le col de l’Epine et le col de Tamié. L’ensemble fait près de 190km, tout de même… Avec un départ dans les 4 heures du matin, c’est jouable… Je précise qu’il n’y aura pas de retour en vélo. Ce sera en train ou en voiture 🙂 … Il existe une variante à ce parcours, qui me ferait passer par le « Nord », Nantua, Annecy, … Ces deux itinéraires font la même distance. A priori, je retiens le passage par le « Sud », car globalement plus « plat ».
Passons à la seconde épreuve. Il s’agit d’un « bonus » qui me tient particulièrement à cœur, puisque ancré dans mes souvenirs : j’ai nommé le Ballon d’Alsace ! Bien sûr, un « Ballon d’Alsace » tout seul n’est pas très intéressant. J’ai donc concocté une boucle au départ de Belfort, pied-à-terre potentiel… Ce que je n’avais prévu lors de l’élaboration du parcours, c’est que je devais aussi me payer un Ballon de Servance… rien que ça… Mais sur 100 km, c’est tout à fait faisable ! N’oublions pas que j’ai à mon actif un St Jean de Maurienne – Galibier !
Voici donc le détail de la balade :
Pour ne pas passer à côté de ces sorties, je me prépare plutôt activement. Je profite pour sortir entre deux jours de pluie, et le reste du temps, j’effectue mes exercices sur home-trainer, au milieu du salon et sous un « déluge » de sueur…
Le suivi de l’entraînement 2014 est disponible sur le blog du « Projet Tamié 2014 » . Au 19 janvier, je suis à 260 km. On peut espérer atteindre les 300 km de moyenne par mois, ce qui, théoriquement, devrait donner 3600 km sur l’année. C’est peu, mais déjà pas mal pour un « moi »…
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Comme les pros, mais en amateur…
L’an passé, je m’étais lancé comme défi de gravir le Col de l’Iseran depuis Modane. Et j’avais réussi… Il y a quelques semaines, mes roues m’ont fait savoir qu’elles retourneraient bien “tâter le bitume” à la montagne. Ayant un “pied à terre” bon marché à St Jean de Maurienne, l’itinéraire sportif était tout trouvé : Les cols du Télégraphe et du Galibier !
Mais avant de détailler la “balade”, commençons par LA photo, prise à 1,5 km du sommet :
A présent pour les plus courageux, un peu de lecture…
Je pars le lundi matin, en TER depuis Paris pour rejoindre St Jean de Maurienne. Pourquoi en TER ? Parce qu’en TGV, j’aurais dû séparer cadre, roues et pédales et fourrer le tout dans une housse. L’espace étant déjà restreint pour une vulgaire valise, un vélo en kit aurait été trop encombrant. Sans parler du risque important de détérioration !
Arrivé à destination, j’ai droit à une visite guidée de la ville en mini-autobus, à un repas de champions (des pâtes…), à une bonne petite soirée et… à une petite nuit, le réveil sonnant à 6h…
A 7h, je suis fin prêt, et m’élance dans la fraicheur alpine. Il fait 8°C. Plus tard, ça descendra à 6… Je parcours les 13 km qui séparent Saint Jean de Saint Michel de Maurienne. Je gère l’effort, car même si ça roule plutôt bien, il faut garder un maximum d’énergie pour plus tard 😉 …
“Plus tard”, c’est maintenant. Après une pause pipi et un premier ravitaillement, les hostilités commencent : la grimpette du Col du Télégraphe. 12 km à 7,3% de moyenne. Mon organisme est bien préparé, et l’ascension se déroule bien. Au bout d’une cinquantaine de minutes, je suis en haut du premier obstacle, et me délecte de la petite descente vers Valloire. Tout en gardant à l’esprit que chaque mètre descendu devra être remonté 🙁 …
A Valloire, il fait froid, et il n’y a personne en ce mardi matin… Second ravitaillement, et c’est reparti pour l’ascension finale : les 17 km du Col du Galibier !
Mais à 9 km du sommet, je dois déjà m’arrêter. Mes jambes me rappellent qu’elles viennent de franchir le télégraphe et réclament du carburant. Je les satisfais en ingurgitant un gel concentré. J’en profite aussi pour me déshabiller un peu. En levant les yeux, je vois les lacets qui serpentent, et qui montent hauts, très haut… Je repars, mais je stoppe à nouveau 3 km plus loin. Une barre de céréale, et je relance… pour 1,5 km ! Histoire de contenter ma seconde jambe, je prends un second gel. Mais mon moral tombe bien bas. Je me mets à douter… Mes jambes me brûlent et ne veulent plus tourner… Dans un dernier effort, je repars. Mon corps me fait alors comprendre qu’il n’est pas d’accord du tout, et je ressens une double crampe à la cuisse droite : dessus et dessous ! Je m’arrête encore, pour marcher et détendre ces foutus muscles. Il reste 3,5 km. La crise passée, je repars une nouvelle fois…
Mais cette fois, les gels font leurs effets, et, bien que souffrant comme un galérien, je roule ! Le sommet, qui me domine depuis un certain temps déjà, semble toujours inaccessible. Sa hauteur comparée à la distance restante laisse présager de la raideur de la rampe… A 1,5 km, au détour d’un virage, surprise, un photographe professionnel immortalise l’exploit des cyclistes (d’où la photo 😉 ). Bien que relativement “frais” sur le cliché, j’entre dans un état second. Mes nerfs deviennent incontrôlables, mon visage se crispe, et des larmes s’échappent sans que je ne puisse les retenir. En fait, je ne sens plus la douleur, mon esprit et mon corps semblent se séparer. C’est donc ça, le “dépassement de soi” ?
Le sommet est là, à 500m, et il semble enfin se résigner à être vaincu. Vers 11h40, la route redevient plane, je suis en haut !
Je m’y attarde une dizaine de minutes, puis m’équipe pour redescendre. La suite est moins fatigante, mais plus rapide. Je croise de nombreux autres cyclistes qui en bavent.
Arrivé à Valloire, et après un petit sandwich, je remonte le Col du Télégraphe. Ce n’est pas très raide, et je grimpe assez facilement. Puis j’entame la dernière descente, longue et… dangereuse (dédicace à Beloki) 🙁 . Enfin, je retrouve “le plancher des vaches” à Saint Michel. Pour finir en beauté, je dois affronter un vent à 40 km/h sur les 13 derniers kilomètres. Mes jambes me brûlent terriblement, mais il faut bien rentrer…
La journée se termine par une sortie à la pizzeria et une victoire des bleus. Sauf que personne n’a parlé de moi dans les journaux…
Le lendemain, le train part à 8h10. C’est un peu comme à l’aller, mais avec un petit bonheur en plus…
Merci Julie pour ces 3 jours 😉 !