La barrière de la langue…
Hier à Gare de Lyon, je me suis fait interpeler par deux fois pour fournir des renseignements.
La première, un couple de personne d’une soixantaine d’année. Première question de leur part, “- Do you speak english ?”. –“Non !…”… Ils me baragouinent alors quelques chose dans lequel je comprends “Gare d’Austerlitz”. De plus ils ont un plan à la main. Fastoche, “- Là, c’est Rue de Bercy, ici sur le plan, ensuite à gauche pont Charles de Gaulles et c’est là, gare d’Austerlitz”. Mission accomplie, et sans anglais !
Ensuite, à 23h30, nouvelle interpellation. C’est un homme qui achète un billet sur une borne libre-service. “- Excuse me, do you speak english ?”. Pas plus que tout à l’heure… “- Non…”. Le mec s’énerve, baragouine aussi quelque chose et retourne à sa machine. S’il n’est pas content, il peut toujours retourner chez lui, ce pseudo Shakespeare… Mais dans un élan de générosité, je me tourne vers lui quand même. Il me fait comprendre (si j’ai bien compris ) qu’il veut le tarif le moins cher entre TGV PRO et TGV loisir. Re-fastoche, c’est TGV loisir. Bien sûr je ne me suis pas hasardé à lui expliquer les différences entre les deux… Et en réfléchissant j’aurais dû lui indiquer l’autre tarif parce que… c’est ma paye qui est au bout, indirectement !…
Tout ça pour dire que d’une part, j’ai une tête à travailler aux Renseignements, et d’autre part, l’anglais n’est peut-être pas la solution pour la communication internationale, puisque j’ai réussi mes 2 missions sans un mot en anglais…
Monsieur Monin, si tu m’entends…