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Besançon (Jour 147) – La grande sortie à Montfaucon
Mon après-midi était libre, le soleil était plutôt bien présent, l’appareil photo était chargé, mes jambes me picotaient, bref, c’était le moment de partir en rando !
Pour ceux qui remontent le temps sur le blog, notez que j’ai fait un petit plan dans cet article (cliquez donc sur « cet article« ) de manière à pouvoir vous projeter géographiquement sur les endroits dont je parle.
Je voulais que ça grimpe un peu et que ce soit agréable pour les yeux. J’ai donc décidé de partir rive gauche du Doubs, en face de chez moi, de traverser la parc Chamars, de continuer vers la Gare d’Eau, et de traverser le tunnel « piéto-fluvial » sous la citadelle. Quelques photos pour la route, ça se poursuit après…
Je me suis retrouvé toujours rive gauche, mais bien plus en amont. J’ai suivi la voie verte qui longe la rivière, pendant près de 45 min.
Arrivé à « La Malate » j’ai trouvé ce drôle d’arbre : à moitié en feuilles, à moitié en fleurs…
Et puis après quelques centaines de mètres, j’ai quitté la voie verte et le cours tranquille du Doubs pour commencer à grimper. Un sentier régulier, assez raide, dans la forêt.
Après ce petit dénivelé, changement de paysage ! Je me suis retrouvé au milieu d’une prairie, où les vaches auraient pu être des brebis au paradis tant l’endroit respirait le calme et la sérénité.
A partir de là, un choix s’est imposé à moi. Soit je bifurquais à droite pour visiter les ruines du château de Montfaucon, soit je continuais tout droit vers Montfaucon, soit je prenais à gauche pour grimper sur un autre petit sommet jusqu’au fort de Montfaucon. (oui, tout s’appelle « Montfaucon » ici…). J’ai choisi la dernière option.
A nouveau la forêt, le sentier, la grimpette, des passages sous des barres rocheuses, des grimpettes encore, et je me suis retrouvé sur une prairie, en haut des petites falaises, apparemment spots d’escalade assez connus dans le coin. Je me suis dit que si je me cassais la bobine, personne ne me retrouverait…
Enfin, je suis arrivé au fort de Montfaucon. Mais à vrai dire, j’ai eu un petit moment de solitude, en découvrant le fort, derrière des douves, mais surtout entouré de grillage et de panneaux « Terrain militaire, défense d’entrer ». J’ai eu peur de tomber sur une garnison fantôme de soldats Romains ! Qui habiterait encore un fort (en piteux état) aujourd’hui ?
Il suffisait de contourner l’édifice pour avoir le dénouement de l’intrigue…
Je n’ai pas fait demi-tour, j’ai opté pour redescendre vers le village de Montfaucon, pour revenir, vous avez suivi, par le chemin « d’en face » au niveau des vaches. Là aussi, lot de surprises : des grottes, de la poudre et des chauves-souris…
De retour à mes vaches, qui ne se reposent plus mais se remplissent la pense, je parcours les 300 m qui me séparent du château. Il est en relative rénovation, mais je confesse n’avoir pas lu le panneau explicatif…
A partir de là, j’ai pris le même chemin en sens inverse. Avec des chamois surprises un peu avant d’arriver au niveau de la voie verte.
J’ai fait miennes ces paroles d’un auteur du plat pays : « Ereinté, je l’avoue, mais heureux comme un roi !… Ah ! la montagne que c’est beau !… Et puis cet air vif et léger, un peu piquant… Vous devriez m’accompagner, ne fût-ce qu’une fois… ».
Au total, j’ai parcouru 20 km. Sans eau, parce que je n’ai pas de sac à dos ici… et parce que je n’y ai pas pensé : on n’est qu’au mois d’avril… Cependant, mon jus d’orange, en rentrant au studio, m’a sauvé la vie…
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Petit plan de Besac
En faisant ma petite sortie du jour, je me suis dit que les 2 lecteurs du blog devaient être un peu perdus géographiquement quand je parlais de Besançon et des alentours. C’est normal, je comprends…
Alors j’ai « fabriqué » un petit plan, où l’on peut voir le relief, la photographie aérienne de la ville en fond très pâle, et les quelques points d’intérêts où je me balade. Il s’agit principalement de forts surplombants la ville, du haut de leur colline… On y retrouve aussi les axes routiers principaux, histoire de s’orienter, et… la gare et la ligne de chemin de fer Dijon-Belfort.
Les pointillés rouges délimitent approximativement la commune de Besançon.
Cliquez-dessus pour y voir en grand, l’image s’ouvrira dans un nouvel onglet !
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Besançon (Jour 134) – Le reste des photos
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Besançon (Jour 134) – La citadelle
La citadelle est fermée depuis que je suis arrivé dans le Doubs. On peut se rendre devant et se prendre pour un général de l’Empire Romain, mais on ne peut pas visiter. On souhaite vraiment que ce virus nous foutra la paix un jour prochain…
En attendant, la sortie du jour m’a emmené au pied des fortifications.
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Besançon (Jour 134) – Le Doubs
Le Doubs fait une boucle sous la citadelle, ceinturant le centre historique de la ville. Je me suis limité au côté Ouest.
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Besançon (Jour 134) – Les oiseaux
J’avais prévu depuis quelques temps déjà de prendre l’appareil photo pour faire une petite sortie le long du Doubs. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui, après être passé chez mon premier coiffeur Bisontin…
On s’attardera dans cet article sur les oiseaux qui m’ont accompagné lors la balade…
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Besançon (Jour 133)
Il semble que le printemps s’installe. Les arbres, que j’ai toujours connus nus et gris, deviennent verts. Les feuilles se déroulent, les collines environnantes changent de couleur, le soleil brille plus longtemps. Plus de doute, donc, le printemps s’installe.
Quelques photos « volées » au couvre-feu en rentrant de la gare et de ma journée de service…
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Besançon (jour 82)
Nous sommes retournés à Valdahon pour aller faire le trajet jusqu’aux écoles des garçons.
Nous avons pique-niqué dans une forêt voisine avant d’aller à la recherche d’un sapin président qui ne doit plus exister.
Retour à Besançon, mais avant, on passe à la fromagerie pour acheter du comté.
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Besançon (Jour 75)
La vie continue tranquillement dans la cité comtoise. Les journées de service au travail sont plutôt chargées, mais avec la Covid, j’ai aussi de temps à autre des jours de chômage partiel. Il est impossible de rentrer sur Combs ces jours là, et j’en profite parfois pour me balader un peu.
Aujourd’hui, j’ai suivi les berges du Doubs puis je suis monté derrière la colline Saint Etienne, vers La -Chapelle-des-Buis. La température négative et l’approche du couvre feu m’ont fait faire demi-tour avant d’arriver en haut, mais c’était tout de même très agréable.
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Besançon (Jour 23)
Noël approche tranquillement, et notre pérégrination dans le Doubs continue.
En ce 23 décembre, nous avons rendez-vous à Saône pour visiter 2 maisons.
Il fait doux, très doux, trop doux pour une fin décembre. Nous grimpons à Saône, à un quart d’heure de Besançon. C’est une jolie petite ville, ou un gros village – c’est une question de point de vue – que nous découvrons sous un timide soleil.
La première maison est très grande, tous nos critères sont là, avec même des points bonus, sauf… le terrain, qui est trop petit. En fait, la propriétaire a récemment coupé son beau jardin pour y faire construire une autre maison. Il ne reste donc plus grand chose, plus assez pour un beau potager, pour les poules, et pour un coin de verdure… Nous avons hésité toute la nuit, pour être précis…
Le second bien visité ne nous fait pas hésiter aussi longtemps. Si le terrain est conforme à notre cahier des charges, les pièces, elles, sont trop petites, l’ensemble trop exigu…
Après trois visites infructueuses, nous sommes donc bredouilles. Mais au moins, nous savons mieux sur quoi nous pouvons faire des concessions, et sur quoi nous sommes intransigeants.
Nous passons acheter du Comté, forcément, ainsi que du Mont-d’Or. Et puis nous revenons en fin d’après-midi au studio. Il pleut toute la pluie du monde sur le Doubs. Nous nous réchauffons autour d’un petit repas, et tout le monde file au dodo !
Le lendemain matin, nous avons chargé la voiture sous la pluie, pour changer, et nous avons repris la route en faisant plusieurs détours pour voir quelques coins d’habitation potentiels autour de Besançon : Thise, au Nord-Est, Audeux, au Nord-Ouest, à la limite de la Haute-Saône. Et puis sommes rentrés à Combs…