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A la chasse au cerf…
En me baladant sur Internet, je suis tombé par hasard sur une page qui parlait d’un jeu vidéo gratuit, nommé The Hunter. Apparemment une simulation de chasse.
Plein d’a priori sur un jeu gratuit au titre inconnu, j’ai décidé de l’installer tout de même, histoire de me faire ma propre idée.
Première (mauvaise) impression, on ne télécharge pas le jeu, mais un lanceur qui va s’occuper de récupérer le jeu et de l’installer automatiquement. Ensuite, il n’y a pas moyen d’ouvrir directement le jeu depuis “le bureau”. Il faut se connecter sur le site Internet (en ayant auparavant créé un compte) et le lancer depuis là.
Seconde (mauvaise) impression, le site et le jeu sont en anglais.
Le jeu enfin lancé, me voici dans une réserve de chasse et… je dois avouer que je suis bluffé par la qualité de réalisation visuelle de ce jeu !
On se retrouve projeté dans une forêt immense. Le calme qui y règne est enivrant. On entend les gazouillis des oiseaux, des toc-tocs de piverts,… Les papillons volent, le vent secoue les herbes, arrachant parfois une ou deux feuilles aux grands arbres qui nous entourent. Impressionnant !
Mais si je veux manger du chevreuil au barbecue ce soir, c’est mal parti. En effet, comme dans la réalité, la chasse est un art (ou pas) qui s’apprend et se travaille.
Heureusement, on peut suivre un tutoriel en 2 parties, pour apprendre à trouver des indices de passage des animaux (traces de pas, excréments, herbe écrasée, cris, etc…).
C’est ainsi que 2 jours après avoir installé le jeu (oui oui, 2 jours…), j’ai été tout fier de trouver mes premières crottes de cerf. Et après une traque de quelques heures puis un coup de fusil bien placé, j’ai tué ma première biche.
Je profite de cette dernière phrase pour faire un “point moral”. Il n’est pas question dans ce billet de faire l’apologie de la chasse, ou au contraire de défendre des valeurs écolos. Dans certains jeux, on tue des envahisseurs Germains, dans d’autres des Zombis, dans d’autres encore on tue des humains sans raison… Après avoir pisté un animal pendant 2 heures, une fois qu’il est centré dans la lunette du fusil, libre au joueur de tirer ou non…
Car hormis le “tir” final, le plus difficile (et le but du jeu) est de trouver les proies, en tenant compte, comme dans la réalité, du sens du vent, du bruit de ses pas, et même de sa respiration au moment d’appuyer sur la gâchette.
En fait, le jeu, dans sa version gratuite, propose de chasser sur une île (en Amérique), avec un seul type de fusil, et de tirer uniquement sur les cerfs-mulets. Pour manger du faisan ou du cochon sauvage (et bien d’autres espèces), il faut s’abonner pour 3, 6 ou 12 mois, moyennant finances. L’abonnement permet aussi de s’aventurer dans d’autres endroits, avec d’autres armes et munitions.
Je laisse les liens qui pourraient intéresser les chasseurs en herbe et “en moins herbe” :
Le wiki en français (explications de l’installation et du fonctionnement de tous les détails)
On aime ou aime pas… Pour ma part, c’est déjà des heures de balade “champêtre” (virtuelle) à mon actif et un super état d’esprit (réel) à la fin de la “journée de chasse” !