Cap sur l’Alsace
Nous avons rejoint l’auberge Alsacienne – qui se trouve encore dans les Vosges – en fin d’après-midi. Nous sommes passés sous la douche afin de nous débarrasser de la poussière et de la sueur de la sortie. Et nous sommes descendus manger. Nous avons discuté un peu avec la propriétaire. Elle nous a raconté les difficultés rencontrées lors des confinements et fermetures successifs des 24 derniers mois.
Pour la première fois, nos ogres n’ont pas pris de menu enfant. Nous non plus d’ailleurs. On a donc pris le temps d’être ensemble, laissant les soucis pour quelques instants. Le soir venu, les garçons se sont couchés, et Julie et moi avons fait un petit tour à Bussang, vers le Casino. Mais au regard de notre accoutrement, nous n’avons même pas essayé d’entrer. Enfin, nous sommes rentrés dormir aussi.
Le lendemain, le ciel était gris au réveil. Pendant notre copieux petit-déjeuner, il s’est d’ailleurs mis à pleuvoir, contrariant nos plans de sortie au lac de Michelbach. Nous avons donc décidé de passer « la frontière » vers l’Alsace, de faire nos emplettes à Cernay, et d’aviser ensuite, en fonction de la météo.
Thann n’a pas vraiment changée. Le samedi matin, il y a toujours un peu de circulation le long de la voie ferrée, et il faut presque 15 minutes pour traverser la ville.
Juste avant d’arriver à Leclerc, on a découvert un entrepôt Emmaüs. Rien d’extraordinaire, sauf que je n’en avais jamais vu de si important. Nous y sommes rentrés : plusieurs halls, plusieurs « univers », les meubles, le bazar, les livres, les jeux, les chaussures, les pianos, l’électro-ménager, bref, une véritable réplique du BHV Rivoli !
Ensuite, nous avons fait le plein de spécialités alsaciennes, et nous avons mangé… dans la voiture, sous des trombes d’eau !
Et puis le ciel s’est éclairci, et nous avons décidé d’aller à Luemschwiller, le village de mes grand-parents. Pour passer au cimetière d’abord, pour peut-être croiser mon oncle ensuite, et pour faire une promenade sur les chemins alentours enfin.
Mon oncle n’était pas à la maison. Nous avons fait un petit aller-retour vers La Vierge aux Roses. On a vu des miradors et des chevreuils, mais personne entre les deux pour assurer le spectacle…
Vers 16h, nous avons repris la route vers la Franche-Comté, faisant une pause dans une usine de choucroute croisée par hasard.
Ce bon week-end s’est achevé à notre arrivée, vers 18h30.