-
Force (des)ordres
L’histoire que je vais raconter aujourd’hui, n’est pas vraiment facile ni utile à raconter. Cependant, s’agissant d’une situation plutôt rare, je vais m’efforcer de la rendre la plus claire possible… A votre imagination, prêts, c’est parti !
Pour commencer, situons la scène.
Imaginez la Nationale 6, en 2×2 voies, limitée à 110 puis 90. Sur cette route, un carrefour à feux, avec une route qui arrive par la droite dans notre situation. Il n’y a pas (plus) de route qui arrive par la gauche.
Assez souvent, les gendarmes attendent à ce carrefour, interpelant les automobilistes pris aux jumelles par un agent caché en bordure de forêt.
Comme souvent, nous prenons donc cette 4 voies, et roulons tranquillement à 90, puis 70 à l’approche du carrefour. Je roule alors sur la file de gauche, dépassant un papi en Twingo. Le feu est vert. A ce moment, un gendarme se poste au milieu de la route, sous le feu et nous fais signe de nous arrêter. Je freine, le feu passe à l’orange puis au rouge. L’agent prend alors son téléphone portable et discute, cherchant des yeux un véhicule dans la file qui s’accumule au feu. Il raccroche, me désigne de la main, et me fait signe de me ranger devant la Twingo, à droite de la route. Je franchis le feu rouge, me gare devant le papi, contre le bord de la route. Il fait alors signe à la voiture qui se trouvait derrière moi, sur la file de gauche, de franchir le feu et le carrefour, et de s’immobiliser entre les 2×2 voies. Enfin, une troisième voiture est invitée à traverser le carrefour et à s’arrêter à droite de la route. Le brave agent court partout.
Pour résumer, pour que tout le monde comprenne, il y a 2 files de voitures arrêtées au feu rouge. Moi, je suis en tête de la file de droite, en aval du feu. Une autre voiture est entre les 2×2 voies, en aval du carrefour, et une troisième, hors de la route, à droite, toujours au-delà du carrefour.
Impatient, le feu passe au vert. La file de gauche se met en mouvement, mais pas la file de droite puisque je suis arrêté devant.
Le gendarme, qui se trouve maintenant à côté de la troisième voiture, pointe sa main dans ma direction et me fait signe d’avancer vers lui. Là, ça commence à être étrange… “J’y vais, j’y vais pas ? Je fais quoi ?” Pour ne pas risquer le délit de fuite, je suis son geste et vais vers lui. Je me retrouve donc derrière la troisième voiture.
Le policier semble content de lui et de son intervention, il se dirige vers le conducteur de la troisième voiture, lorsqu’il m’aperçoit, juste derrière. Un long soupir s’échappe alors de sa bouche et au plus profond de son regard, on peut lire le désespoir d’un gendarme qui n’a pas vraiment réussi à gérer la situation, et l’exaspération face un automobiliste qui n’a absolument rien compris à son langage des signes.
J’ouvre ma vitre et lui dit clairement que non, je n’ai RIEN compris. Il me dit alors que je peux y aller. Je ne discute pas et reprends ma route. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes que je comprends qu’il ne voulait pas trois, mais juste une voiture. La troisième.
J’avais prévenu au début, l’histoire n’est pas très intéressante, mais la situation était assez comique sur le coup pour être racontée. Le regard de l’agent en disait long…
Maintenant, si quelqu’un possède une méthode d’apprentissage rapide du langage gestuelle du parfait policier, je suis preneur !
-
A vendre !
Bien que le blog ne soit pas pollué par des publicités involontaires, nous nous permettons de mettre “notre pub perso” :
Notre 106 rouge est à vendre pour 1500 euros. C’est un modèle essence 1.1 L, qui n’affiche “que” 110 000 km. Elle a été achetée neuve en août 2000 par mes parents. On peut donc parler de “première main”. Elle est en bon état extérieur et très bon état intérieur. Donc si quelqu’un de votre entourage est intéressé, il suffit de nous faire signe. Remarque importante : sont compris dans le prix 4 pneus neiges, avec jantes (ça fait un total de 8 pneus/jantes + 1 roue de secours).
Les photos viendront plus tard, après le contrôle technique et “la douche”. Dans le même temps on la mettra dans “les petites annonces”.
-
Quelques nouvelles
Bien que le blog n’évolue plus très vite depuis quelques semaines, ce n’est pas parce que nous n’avons rien à dire, mais plutôt parce que nous n’avons plus vraiment le temps. En effet, Julie poursuit sa formation. Il lui reste 3 jours.
Simone est venue dimanche soir pour garder Samuel lundi matin. Tout s’est très bien passé, et par chance, j’ai pu rentrer plus tôt que prévu, ce qui a permis à Simone de rentrer vaquer à ses occupations.
Aujourd’hui mardi, c’est moi qui m’occupe du Coco. Malgré la vague de chaleur Saharienne,
il n’y a pas encore de chameauon tente de tenir le coup. Bien sûr, on oublie les sorties, car même à l’ombre et à 18 heures, on est “à point” en quelques minutes.Demain mercredi, dure journée pour la SNCF. En effet, Julie emmène Samuel à Pontarlier, car malgré notre cri de détresse, personne n’a répondu présent pour vendredi. La puce fait donc l’aller retour demain, soit plus de 7 heures de train. N’allez pas croire que je reste au lit et que j’en profite. Je me rend pour ma part à côté de Châlon sur Saône pour faire des emplettes. Oui, il y a plus près, mais c’est ainsi. Donc moi aussi j’aurai droit à mes 6 heures de train.
Jeudi, enfin, j’en profiterai, puisque Samuel sera dans le Far Est.
Vendredi, le boulot reprend. Si nos plans n’évoluent pas, Julie finit sa formation à 16h00, et file à Gare de Lyon pour prendre le TGV de 18h00 pour le Doubs. Avec un retour prévu samedi ou dimanche…
-
Merci les Filles !
Julie poursuit sa formation (il reste un peu plus d’une semaine) et pendant ce temps là… papa travaille ! Nous avons donc fait appel à des âmes (très) charitables pour garder Samuel.
Lundi et mardi, c’était le tour d’Anne, la marraine de Samuel, accompagnée de sa sœur Cécile. Et comme d’habitude, elles ne sont pas venues les mains vides puisqu’elles lui ont offert des “méga-blocks”. C’est genre des “Lego Duplo”, mais avec des outils tels tourne-vis, marteau (les voisins du dessous sont heureux ), etc… Et sur la boîte, en guise de couvercle, un véritable casque de chef de chantier ! Trop la classe !
Malheureusement, il a plu lundi matin et mardi matin, les sorties se sont donc limitées à acheter du pain… Samuel a été très sage avec ses nounous, un peu moins lorsque maman rentrait…
Mercredi, Anne et Cécile sont allées à Disneyland. Malgré la pluie du matin, elles en ont bien profité, puisqu’il n’y avait pas trop de monde.
Hier et aujourd’hui, c’est papa qui joue les… papas. Ce week-end, Julie est là et lundi, c’est Simone ! Pour vendredi 1er juillet, en revanche on n’a toujours personne ! Et pour les volontaires, le péage est offert !
-
Ça fait du bien !…
Julie est arrivée Gare de Lyon à 11 heures hier matin, après avoir déposé Samuel à Pommiers. Le début d’un bon après-midi !
Nous avons commencé par une ballade sur le viaduc des arts, dans le 12e, comme à l’époque où nous étions amoureux… (ah, on me fait signe qu’on l’est encore …)
Ensuite, nous sommes allés nous restaurer à Hippopotamus. Trop bon, un pavé de bœuf juteux pour Julie, une entrecôte saignante pour moi… Un régale !
Et puis pour la digestion, nous sommes allés au cinéma voir Low Cost, une comédie bien marrante…
Nous sommes ressortis vers 16h30, et avons repris le chemin du retour vers la Seine-et-Marne, sous un soleil bien chaud !
Soirée plateau-télé (enfin, jusque 20h30…). On a regardé Big sur NT1, et après, comme des petits vieux, nous sommes allés nous coucher !
On en aurait presque oublié notre petit bonhomme…
-
“Ouais, bah c’est bon, hein !!!”
Aller, je vais me la faire gros râleur, parce que…
Il n’y a pas si longtemps, l’armée d’outre-Rhin envahissait la France… Et parce que ça ne fait pas si longtemps, les voitures allemandes ne devraient pas avoir le droit de participer aux 24 heures du Mans ! Pourquoi ? Parce que c’est encore Audi qui a gagné, pardi ! Le rapport entre la guerre et la course ? Aucun, c’est le seul fait d’histoire récent que j’ai trouvé entre la France et l’Allemagne…
Une Audi devant suivie par 4 Peugeot, certes, mais quand on n’est pas premier… on n’est pas premier .
Alors, je vais aller pleurer un peu, détruire tous les anneaux que je pourrai trouver chez nous, et je vais aller discuter avec MA Peugeot !
Pour les curieux, et pour me remonter le moral, les deux premières voitures du classement ne sont séparées que de 13 secondes 854, après 24 heures de courses… Pas mal… Et aucune Pigeot n’a fini en confettis, hein, d’abord ! Pas comme d’autres !!!
Et n’oublions pas le doublé des Françaises aux 1000 km de Spa, le 7 mai 2011.Qu’on se rassure (si, si, je vous sens inquiets ), notre prochaine voiture sera encore une Peugeot…
-
Premières vacances et célibat
Du 14 juin au 1er juillet, Julie est en formation pour “valider” son agrément d’assistante maternelle. Nous avons réussi à trouver des nounous intérims (merci à toutes ! ) pour Samuel, sauf pour mardi 14. C’est donc tout naturellement que j’ai posé un congé, avec la certitude que celui-ci soit accordé. Bien évidemment, il a été refusé au dernier moment (c’est à dire jeudi dernier), et nous n’avons pas eu d’autre choix que de l’expédier chez ses grands parents.
Il a donc pris le train ce matin, avec Julie, qui elle, rentre demain. D’ailleurs on en profitera pour se faire un resto et un ciné ! Samuel rentrera jeudi, et c’est moi qui ferai l’aller-retour.
Pendant que l’Audi N°2 était poursuivie par les 4 Peugeot en course au Mans, j’en ai profité pour aller à la messe à la chapelle de Combs-la-Ville, à 9h, après avoir accompagné maman-fiston à la gare.
L’absence d’orgue et la moyenne d’âge élevée ont rendu la célébration plus “classique” que celle de 10h30, mais le Père José dégageant une telle “puissance spirituelle” et une foi tellement communicative, je n’ai pas été déçu, et je suis ressorti avec un esprit… saint, en ce dimanche de Pentecôte !En attendant (et en espérant) qu’à 15 heures, les Lionnes s’imposent au pays des rillettes, l’après midi s’annonce très reposant… sans le Coco…
-
Scènes de Vie…
Nouveau court métrage de 10 minutes intitulé (c’est écrit dans le titre) : “Scènes de Vie”.
On avait presque oublié qu’on avait un caméscope, et j’avais pas “tilté” qu’on pouvait filmer en se branchant sur le secteur (jamais de batterie quand on en a besoin …). Hier, j’ai rassemblé mes 2 neurones et demi, j’ai dégainé la caméra et son alimentation et j’ai immortalisé notre petite soirée…
Sur ma lancée, j’ai fait le montage et j’ai ajouté un petit bonus…
La qualité laisse à désirer, la “faute” à Dailymotion. Une version Super-Hyper-Méga-Très-Très Haute Définition est disponible sur “simple demande”…
-
Fête des mères
La fête des mères revient souvent… très souvent… trop souvent… Lorsqu’on est tout petit, on offre des colliers de pâtes, des sculptures en pâte à sel, des fleurs en papier crépon, etc… Ensuite, on offre du chocolat, des tabliers de cuisines, des places de cinéma,… Plus tard, on envoie des fleurs, où se contente d’un appel téléphonique, et puis… et puis ça devient de plus en plus difficile de faire plaisir…
Samedi dernier, veille de fête des mères, je me suis levé à 4h30 pour aller travailler. C’était le dernier jour de boulot avant mes repos. En me brossant les dents, mon cerveau s’est subitement emballé. Passé l’effet de surprise de cogiter à cette heure là, j’ai décodé ce qu’il essayait de me dire : en finissant de travailler vers 14 heures, il était possible de sauter dans un train vers 15 heures, de redescendre à Villefranche pour fêter les Mamans. Je suis donc allé trouver Julie, qui ronflait, pour lui exposer l’idée. Bien que ses parents soient absents jusqu’au dimanche soir, elle était d’accord. Les miens, en revanche, devaient être là… Mais pour faire encore plus plaisir, il fallait créer un effet de surprise, et pour ce faire, il fallait mettre le reste des membres de la famille au courant du stratagème. Histoire d’avoir “des complices”.
J’ai donc passé une partie de ma matinée au téléphone, entre 2 trains, et j’ai retrouvé Julie et Samuel vers 14 heures gare de Lyon. Après un voyage parfait avec notre Asticot, nous avons débarqué à Villefranche. Mes parents n’étaient pas à la maison, mais c’était prévu. Nous avons donc déposé un joli bouquet sur la table de la cuisine et nous nous sommes cachés. Le résultat a été à la hauteur de nos attentes : maman, en rentrant, a versé la “larmette”, trop heureuse de nous voir.
Le lendemain soir, nous avons réitéré la surprise avec la maman de Julie, elle aussi très étonnée et contente de nous voir. Son papa, lui, savait : c’était aussi notre complice…
Nous sommes repartis lundi en début d’après-midi, ravis de ce week-end “surprise”.
Reste à présent le plus difficile à faire : trouver quelque chose pour l’an prochain !
-
Samuel marche !
Quand nous avons dû mettre une bande au genou de Samuel pour son « petit bobo« , il s’est essayé avec plus d’ardeur à la marche autonome.
Depuis quelques jours déjà, il se lache et part debout sur des courtes distances. Mais ces trois derniers jours, l’amélioration a été flagrante; il réussit à s’arrêter seul, ne finit plus son parcours en « courant »… bref, que du mieux.
Et Samuel est ravi de maitriser ce nouveau mode de transport 😉