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Noël
Noël approche, c’est dans 2 jours !
Pendant que certains se régaleront de dinde aux marrons, de canapés en tout genre, de saumon fumé, de buche glacée, d’autres seront au travail…
Pour tous ceux qui seront seuls à Noël, pour ceux qui seront au travail, ceux qui seront tristes, mais aussi pour ceux qui seront en famille, ceux qui passeront toutes la journée à table, ceux qui seront joyeux et qui auront des étoiles dans les yeux, pour les enfants, pour les “grands” enfants, bref, pour tout le monde, une petite “vidéo de Noël” 😉 .
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Bilan de santé du dernier-né
Ce matin, Nathanaël a vomi 2 fois. Nous avons pris rendez-vous chez le pédiatre. Toute la journée, il a été ronchonchon et fiévreux, alternant état léthargique et pleurnichements. Il n’a d’ailleurs pas joué.
Le médecin a diagnostiqué une éventuelle “gastro éclaire”, qui devrait passer d’ici 48h. Dans le cas contraire, d’autres examens seraient pratiqués.
A l’heure qu’il est, il est roulé en boule sur sa maman, signe évident qu’il est un peu… détraqué !
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Comme les pros, mais en amateur…
L’an passé, je m’étais lancé comme défi de gravir le Col de l’Iseran depuis Modane. Et j’avais réussi… Il y a quelques semaines, mes roues m’ont fait savoir qu’elles retourneraient bien “tâter le bitume” à la montagne. Ayant un “pied à terre” bon marché à St Jean de Maurienne, l’itinéraire sportif était tout trouvé : Les cols du Télégraphe et du Galibier !
Mais avant de détailler la “balade”, commençons par LA photo, prise à 1,5 km du sommet :
A présent pour les plus courageux, un peu de lecture…
Je pars le lundi matin, en TER depuis Paris pour rejoindre St Jean de Maurienne. Pourquoi en TER ? Parce qu’en TGV, j’aurais dû séparer cadre, roues et pédales et fourrer le tout dans une housse. L’espace étant déjà restreint pour une vulgaire valise, un vélo en kit aurait été trop encombrant. Sans parler du risque important de détérioration !
Arrivé à destination, j’ai droit à une visite guidée de la ville en mini-autobus, à un repas de champions (des pâtes…), à une bonne petite soirée et… à une petite nuit, le réveil sonnant à 6h…
A 7h, je suis fin prêt, et m’élance dans la fraicheur alpine. Il fait 8°C. Plus tard, ça descendra à 6… Je parcours les 13 km qui séparent Saint Jean de Saint Michel de Maurienne. Je gère l’effort, car même si ça roule plutôt bien, il faut garder un maximum d’énergie pour plus tard 😉 …
“Plus tard”, c’est maintenant. Après une pause pipi et un premier ravitaillement, les hostilités commencent : la grimpette du Col du Télégraphe. 12 km à 7,3% de moyenne. Mon organisme est bien préparé, et l’ascension se déroule bien. Au bout d’une cinquantaine de minutes, je suis en haut du premier obstacle, et me délecte de la petite descente vers Valloire. Tout en gardant à l’esprit que chaque mètre descendu devra être remonté 🙁 …
A Valloire, il fait froid, et il n’y a personne en ce mardi matin… Second ravitaillement, et c’est reparti pour l’ascension finale : les 17 km du Col du Galibier !
Mais à 9 km du sommet, je dois déjà m’arrêter. Mes jambes me rappellent qu’elles viennent de franchir le télégraphe et réclament du carburant. Je les satisfais en ingurgitant un gel concentré. J’en profite aussi pour me déshabiller un peu. En levant les yeux, je vois les lacets qui serpentent, et qui montent hauts, très haut… Je repars, mais je stoppe à nouveau 3 km plus loin. Une barre de céréale, et je relance… pour 1,5 km ! Histoire de contenter ma seconde jambe, je prends un second gel. Mais mon moral tombe bien bas. Je me mets à douter… Mes jambes me brûlent et ne veulent plus tourner… Dans un dernier effort, je repars. Mon corps me fait alors comprendre qu’il n’est pas d’accord du tout, et je ressens une double crampe à la cuisse droite : dessus et dessous ! Je m’arrête encore, pour marcher et détendre ces foutus muscles. Il reste 3,5 km. La crise passée, je repars une nouvelle fois…
Mais cette fois, les gels font leurs effets, et, bien que souffrant comme un galérien, je roule ! Le sommet, qui me domine depuis un certain temps déjà, semble toujours inaccessible. Sa hauteur comparée à la distance restante laisse présager de la raideur de la rampe… A 1,5 km, au détour d’un virage, surprise, un photographe professionnel immortalise l’exploit des cyclistes (d’où la photo 😉 ). Bien que relativement “frais” sur le cliché, j’entre dans un état second. Mes nerfs deviennent incontrôlables, mon visage se crispe, et des larmes s’échappent sans que je ne puisse les retenir. En fait, je ne sens plus la douleur, mon esprit et mon corps semblent se séparer. C’est donc ça, le “dépassement de soi” ?
Le sommet est là, à 500m, et il semble enfin se résigner à être vaincu. Vers 11h40, la route redevient plane, je suis en haut !
Je m’y attarde une dizaine de minutes, puis m’équipe pour redescendre. La suite est moins fatigante, mais plus rapide. Je croise de nombreux autres cyclistes qui en bavent.
Arrivé à Valloire, et après un petit sandwich, je remonte le Col du Télégraphe. Ce n’est pas très raide, et je grimpe assez facilement. Puis j’entame la dernière descente, longue et… dangereuse (dédicace à Beloki) 🙁 . Enfin, je retrouve “le plancher des vaches” à Saint Michel. Pour finir en beauté, je dois affronter un vent à 40 km/h sur les 13 derniers kilomètres. Mes jambes me brûlent terriblement, mais il faut bien rentrer…
La journée se termine par une sortie à la pizzeria et une victoire des bleus. Sauf que personne n’a parlé de moi dans les journaux…
Le lendemain, le train part à 8h10. C’est un peu comme à l’aller, mais avec un petit bonheur en plus…
Merci Julie pour ces 3 jours 😉 !
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Quelques infos “santé”
Le dentiste a rappelé aujourd’hui comme convenu. Il a parlé du cas de Nathanaël au “spécialiste des enfants” présent ce jour au cabinet. Pour ce spécialiste, il est peut-être plus judicieux d’attendre 3 semaines pour voir si les dents vont redescendre d’elles même. Nous avons donc rendez-vous vendredi après-midi au cabinet, avec le dentiste et le spécialiste pour un “contrôle”, mais plus pour une opération. Un second bilan sera effectué à notre retour de vacances, avec cette fois, une éventuelle intervention.
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Mésaventure du dimanche
Dimanche vers 17h30, alors que Nathanaël terminait de se laver avec sa maman, il a glissé dans le bac de douche. Il a alors tapé le rebord du bac… avec sa bouche. Immédiatement pris en charge par sa maman, qui se trouvait à 30 cm de lui, il s’est mis à saigner abondamment. En observant de plus près, ses 4 incisives du haut n’étaient plus visibles. Malgré le sang qui jaillissait sans discontinuer, on a vite compris qu’elles étaient rentrées dans la gencive…
Le temps de prendre les papiers de la voiture pour filer aux urgences, Nathanaël avait continué à recolorer sa serviette de toilette de sang. Nous avons décidé de “refiler le bébé” aux pompiers plutôt que de prendre le risque qu’il perde connaissance en voiture. Moins de 10 min plus tard, les secours étaient là. Nathanaël refusant de coopérer pour l’examen buccal, les pompiers l’ont immédiatement embarqué avec sa maman dans le camion.
Arrivés à Melun, après beaucoup d’attente – urgence oblige – hésitant à nous renvoyer vers un service spécialisé en stomatologie à Villeneuve ou à Paris, le corps médical a tenté de faire une radio panoramique pour vérifier l’intégrité de la mâchoire. Mais notre enfant étant trop agité, sans doute torturé par la douleur, le cliché était inexploitable.
3 heures après notre arrivée, il nous a été prescrit, outre des anitibios et du bain de bouche, une visite chez le dentiste, apparemment plus apte et mieux équipé pour diagnostiquer une éventuelle fracture.
Après une nuit plutôt calme grâce au Doliprane, le rendez-vous a eu lieu cet après-midi à 14 heures. Après une radio enfin réussie, le verdict est tombé. Il n’y a pas de fracture, et il y a bien “impaction de 52, 51, 61, et 62 dans le maxillaire”… Il faut donc les en extraire, opération qui doit se dérouler vendredi ou la semaine prochaine. De plus, il n’est pas impossible qu’en “rentrant”, les dents n’aient pas endommagé le bourgeon de la denture permanente. Donc le pronostic de l’évolution et de la formation des dents définitives est incertain.
Voilà pour les infos de ce soir. On attend un coup de téléphone du cabinet dentaire demain pour confirmer la date de l’intervention. Les vacances commencent bien…
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Les “grands” prennent la pose…
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D8 cherche la Nouvelle Star, nous on l’a déjà trouvée…
… et c’est Nathanaël !
Si la vidéo ne s’affiche pas… cliquez ici :https://lepetitnid.net/blog/wp-content/uploads/video/Gangnam.mpg (200Mo) .
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Bon voyage !
Vous l’avez compris, j’ai décroché mon examen de conducteur de ligne. Après 7 mois d’intenses efforts, de sacrifices, de compromis (oui, oui, j’ironise ! ), la récompense se devait d’être à la hauteur du travail fourni…
Mais l’obtention du seul examen, exclusivement sur la zone “Sud-Est” de Paris, ne suffit pas à nous expédier sur la ligne D, qui elle, traverse l’Ile de France verticalement.
Il a donc fallu nous former sur le Nord, et surtout sur la zone RATP, ainsi qu’à son règlement qui lui est propre. En effet, la ligne D est une ligne exploitée par la SNCF sauf sur le tronçon Chatelet-Gare de Nord (quelques kilomètres seulement) exploité par la RATP.
Donc après cette ultime formation, et une validation au simulateur (décidément…), j’ai été envoyé en mission dimanche matin ! Avec en prime un Repos Hors Résidence à Villeneuve…
Le début de la journée de service de dimanche, qui commençait à 4h15, consistait à amener un train vide de Villeneuve à Paris puis de faire Paris-Melun, avec les clients évidement ! Le trajet “à vide” s’est correctement déroulé. A Paris, j’ai changé d’extrémité du train, prié, effectué les essais de rigueur, prié, fermé les portes, prié et… je suis parti ! Comme prévu, tout s’est bien passé. Malgré la nuit et “la solitude”, aucune gare n’a été “omise”, personne ne s’est plaint, que du positif, en somme. La suite de la journée s’est bien passée également.
Après une bonne nuit de sommeil au foyer à Villeneuve, j’ai recommencé à 4h20 le lendemain. Mais avec, cette fois, la traversée du fameux “tunnel” et la desserte au Nord jusqu’à Villiers le Bel. Il semblerait cependant que tout se soit bien déroulé .
Me voilà donc vraiment dans le grand bain. Je pense que d’ici quelques semaines, soit le temps de passer plusieurs fois sur les différentes branches de la ligne, le stress aura disparu et le plaisir de conduire sera encore plus fort… Mais avant, il faut écouler les congés 2012 !
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C’est fait !
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Projet Combs-la-Ville–Tamié, la suite…
La préparation de l’aventure se poursuit. Pour les curieux, c’est toujours par ici :
Merci 😉