Ça y est : Besançon ! (Jour 1)
Après avoir terminé mon détachement à Dijon puis profité de quelques jours de congés, j’ai pris ce matin la direction de ma nouvelle région de travail : La Franche-Comté ! C’est le cœur un peu gros et le coffre un peu chargé que je suis parti.
Le cœur gros parce que je continue à laisser femme et enfants seuls à Combs la Ville durant mes périodes de travail. Le cœur gros parce que si je sais ce que je quitte, je ne sais absolument pas ce que je vais trouver… Et enfin, le cœur gros, parce que les soucis émanant de cette période de transition se font de plus en plus sentir.
Le coffre un peu chargé, lui, et bien c’est parce qu’il va bien falloir survivre pendant 8 mois ! A manger, une couette, des draps, des vêtements, des chaînes (oui, il neige pas loin !), et… un vieil ordi que j’ai ressuscité ce week-end.
La route, que je connais bien, n’avait pas vraiment le même goût que d’habitude. Déjà, il ne faisait pas beau, et puis… cette fois, je ne partais pas en week-end à Pontarlier.
Quatre heures plus tard, je suis arrivé. L’occasion de découvrir le centre commercial Chateaufarine, d’acheter quelques produits frais pour la semaine, et hop, direction le studio meublé – que je n’avais vu qu’en photos – pour signer le bail et faire l’état des lieux.
Conforme en tout point à la description, en bon état de propreté, je suis resté une heure avec la dame de l’agence, et c’est avec 5 allers-retours que j’ai vidé le coffre et que je me suis installé dans « mon nouveau chez moi ».
Et voilà, il est temps de penser à se reposer. Demain, découverte de la gare, de l’environnement, des supérieurs, des collègues, … Le grand bain, quoi !
Une petite précision pour terminer. Partir à Besançon, ce n’était pas, jusqu’au mois de juillet, un souhait de notre part. Sinon, on serait partis plus tôt, évidement ! Non, cette démarche fait suite à des restructurations rapides et imprévues à mon dépôt à Paris. En regardant l’avenir plus que sombre pour moi en Ile de France, en regardant sur une carte où il serait le plus judicieux de postuler, et procédant par élimination, il n’est resté que Besançon. L’idée n’était pas de se rapprocher de quiconque… D’ailleurs Julie a presque été mise devant le fait accompli. Elle n’a pas eu voix au chapitre. (enfin, on en a discuté, bien sûr, mais cette dernière phrase faisait bien pour finir ma prose 😉 )