Vacances
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Col du Petit Saint Bernard
J’ai profité de notre séjour à la montagne pour y amener mon vélo. Les bonnes côtes sont en effet assez rares en Ile de France, et je me suis dit qu’un ou 2 petits cols à ajouter à mon maigre palmarès ne seraient pas superflus. Afin de ne pas galérer tout seul, j’ai trouvé un compagnon de route qui a fait le déplacement pour l’occasion en ce jeudi 13 juillet : mon papa !
Le Col du Petit Saint Bernard est relativement facile. Il est long, certes, mais très régulier, sans jamais atteindre les pourcentages mirobolants de cet insolent Galibier.
Papa, qui craignait un peu de se retrouver seul au bout de cent mètres, a pris la tête de notre majestueux peloton. Je suis resté derrière toute la montée, et j’ai été stupéfait de la régularité de son allure. Seul, je pense que je serais parti plus vite, avec le risque de tomber en fringale avant la fin du col. Là, l’effort a été constant durant les 3 heures de grimpette : tant mieux !
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Notre vitesse en fonction de l’altitude. En vert, la cadence de pédalage. Cliquer pour agrandir
Vers midi, après plus de 3 heures de montée, nous sommes au col (sur le graphe ci-dessus, les pauses ne sont pas comptées) ! De l’eau, des photos, bref, on en profite…

Vue sur le Mont-Blanc

Le vélo en avant-plan est tout neuf. C’est celui de papa.

Nous 3…

De retour dans la vallée, chacun a repris sa route (en voiture). Papa vers Villefranche, moi vers les Menuires. Une journée bien sympathique, merci encore 🙂 .
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Tamié + Epierre
On se lève tôt, Nathanaël prend son médicament “anti-vomi”, et nous partons à Tamié pour assister à la messe avec les moines. Les derniers virages avant le Col de Tamié ont été plus fort que “l’anti-vomi”, heureusement, la bassine était là !
En arrivant, nous nous apercevons qu’il y a beaucoup de monde venu assister à l’Eucharistie. Nous sommes tout au fond de l’église, mais nous voyons tout de même le moine qui sonne la cloche en tirant la corde. Un autre frère vient chercher les enfants et ils partent tout devant sur les tapis assister à la messe. Il y a 13 ans, c’était nous, les jeunes de l’aumônerie de Villefranche qui étions sur ces tapis.
Après ce temps de prière, nous passons au magasin faire quelques achats, dont ceci :

et nous allons vite le mettre au frais dans la glacière.
Nous pique-niquons, chaussons les chaussures de marche et partons au Fort de Tamié. Nous prenons « la » route, traversons « le » champ, trouvons « le » chemin qui monte à La belle étoile, un bouquetin mort, mais pas le chemin qui mène au Fort. Nous revenons alors sur nos pas, et décidons d’y aller par la route. Heureusement, on a retrouvé un sentier fléché, et nous sommes arrivés devant l’entrée principale du Fort. Nous l’avons contourné et enfin, nous avons retrouvé l’endroit que nous cherchions : un beau panorama surplombant Albertville et une belle vue sur le mont Blanc.
Pour le retour, nous avons retrouvé le chemin que nous avons tant cherché à l’aller. Et pendant ce trajet, on s’est dit qu’il y a plus de 10 ans, on faisait parti d’un groupe de jeune, qu’on discutait, et qu’on suivait le mouvement sans faire attention au chemin que nous prenions.
Nous avons retrouvé la voiture et sommes partis à Epierre rendre visite à Marine et Matthieu. Nathanaël était ravi de revoir son parrain. Les enfants et moi avons découvert leur maison. Jean-Christophe a fait couler son sang pour couper un morceau de tronc d’arbre qui résistait à son frère. Et nous avons passé une bonne soirée tous ensemble. Après un immense câlin de Nathanaël à son parrain, nous avons repris la route des Menuires.
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Promenade matinale et rando
Samedi 15 Juillet, nous sommes retournés au centre de la station pour flâner.

On voit très bien le deuxième club Bélambra de la station, beaucoup moins intégré dans le paysage.




Samuel nous a pris en photo

L’après-midi, Samuel, Nathou et moi avons fait une sieste avant d’aller nager. Jean-Christophe en a profité pour faire une randonnée jusqu’au Mont de la Chambre (2850m), il a fait l’aller-retour en 4h. Il en reparlera plus tard.

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14 Juillet : on y retourne
Cette fois ci, le soleil est avec nous, nous partons à nouveau sur le sentier balcon. Ce sentier relativement plat est très agréable, les fleurs sont belles, nous voyons des vaches, des ruisseaux, le ciel est bleu et on est tous ensemble…vous l’aurez compris, on est bien ! Jean-Christophe est bien enrhumé de la veille, mais à part ce rhume, on profite.
Nous continuons la balade au delà du sentier balcon “Bernadette”, et nous pique-niquons après avoir pris un chemin qui grimpe à nouveau. Ensuite, c’est le retour, donc de la descente et à nouveau le sentier relativement plat. Nous apercevons même des marmottes. Au bout du sentier balcon, de retour aux Menuires, à Brelin, nous nous apercevons qu’il y a un ascenseur public. Nous le prenons, les enfants sont ravis de se retrouver dans cet ascenseur incliné, ils ont l’impression de prendre les télécabines.

De retour chez nous, on regarde le Tour de France, on joue aux jeux de société prêtés par le club, et on se repose un peu, car ce soir, il y a les feux d’artifice.
A 21h30, nous partons donc à La Croisette. Nous prenons une petit bière en attendant l’heure où ils seront tirés. Ce sont les premiers feux d’artifice des enfants et ils sont ravis. Par contre, pour nous, les parents, on s’attendait à mieux. Nous restons un peu au concert avant de rentrer nous coucher.
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Jeudi
Alors que Jean-Christophe est parti tôt retrouver son papa pour partager un moment de vélo entre père et fils, avec les enfants, nous sommes partis depuis le hameau des Airelles, là où nous résidons, jusqu’au Plan de l’eau (départ de la balade pour le lac du Lou).

Nous avons marché environ 2h. Le temps d’y aller par les pistes de skis, de faire un tour au plan de l’eau, de regarder un parapente se poser devant nous et de repasser par le centre de la station pour acheter du pain. Une bonne petite matinée même si nous n’avons pas vu de marmottes ce jour là.
L’après-midi, après une petite sieste, Nathanaël est allé regarder Pocahontas à l’accueil du club pendant que Samuel est resté avec son papa.

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Moutiers
Mercredi, il est temps de penser au ravitaillement, nous redescendons à Moutiers. Nous profitons de la matinée pour visiter cette petite ville. A midi, nous tombons sur un super bon restaurant, “Le petit resto d’Adriano”, et nous nous laissons tenter par le plat du jour, un faux-filet avec frites et salade. Miam, l’adresse est bonne.

Ensuite, il faut faire les courses et passer à la coopérative laitière afin d’acheter un morceau de Beaufort.
De retour aux Menuires, nous allons à la salle de fitness faire un peu de sport avant de profiter de la piscine.
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Sentier balcon et Musée
Le mardi, la météo annoncée la veille nous indique que nous pouvons nous promener le matin. Nous partons donc du chalet et grimpons un peu pour atteindre le sentier balcon. Nous nous promenons et pendant ce temps, nous voyons les nuages noirs qui remontent la vallée. Environ 30 minutes après notre départ, nous nous transformons en fantôme. Toute la famille a revêtu les ponchos. Après 1h de marche nous faisons demi-tour, la pluie est bien là, et nous rentrons en ayant bien froid.
L’après-midi, nous partons à saint-Martin-de-Belleville visiter le musée. Il retrace l’évolution de la vallée des Belleville. La première partie retrace la vie au 19ième siècle et au début du 20ième, avec l’agriculture et la vie dans les alpages. Puis les mutations industrielles et enfin la révolution touristique entamé en 1960 avec l’aménagement des Menuires et de Val Thorens. C’était très intéressant et les petits films montrant des scènes de vie traditionnelles ont permis au enfants et aux parents de voir comment les habitants du coin vivaient il n’y a pas si longtemps que ça. Nous avons fini cette journée en nous promenant dans le village.
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Tombée de la nuit


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Une bonne protection
Avec sa casquette et mon chapeau, Samuel est bien protégé du soleil !

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Refuge et lac du Lou
Première petite randonnée en famille. L’occasion de voir comment marchent les garçons… Aller-retour, nous mettons environ 2h. Cette rando est très agréable puisque nous évoluons dans un vallon encore préservé des pistes de ski et des remontées mécaniques.

Maman et ses gardes du corps.


Début du sentier au départ du plan de l’eau, Les Bruyères.


Au fond, Val Thorens.

De l’eau.



Le Lac du Lou juste en dessous du Refuge.

Et le Plan de l’eau, retour au parking.

Photo bonus avec une marmotte sur un rocher.