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Les Menuires
Personnellement plutôt habitué à la Haute-Maurienne, nous avons tenté 15 jours de dépaysement dans une station de ski, en été : Les Menuires. Ce choix était orienté par la recherche d’une piscine et d’un tarif abordable. Pourquoi la piscine ? Parce que nous avions promis la mer aux enfants, mais, ne trouvant pas notre bonheur lors de la réservation, nous avions alors négocié la montagne, avec piscine…
A quoi ressemble une station de sport d’hiver lorsque l’or blanc n’est pas là ? A vrai dire, c’est plutôt “vide”. De nombreux commerces sont fermés, et de nombreux logements sont clos. Et puis une station, ça ressemble un peu à un quartier de banlieue, posée là à flanc de montagne. Des barres d’immeubles, à l’architecture plus ou moins vieillotte, des parkings, un “centre”, et un front de neige, sans neige…
Le plus “marquant”, c’est la montagne défigurée pour le ski. Des pistes créées à la dynamite, des dizaines de remontées mécaniques, des bulldozers jusqu’à 3000 m d’altitude pour satisfaire toujours plus le client hivernal. Et le pire à mes yeux : des sentiers interdits aux piétons car réservés aux vététistes…
A titre de comparaison, la station des Saisies semble “intégrée” à la nature, alors que Les Ménuires semble essayer d’intégrer la nature (en vain) dans la station…
Ce triste constat passé, nous avons quand même bien profité de l’endroit 😉 .
Un pont ? Oui, pour faire passer une piste de ski…
Là, c’est le “front de neige”, le “centre” de la station. Ce centre s’appelle La Croisette.
Toujours le centre de la station. Il y a de quoi faire pour grimper sans se fatiguer…
Encore La Croisette. Des terrasses et des jeux pour enfants.
Les “quartiers nord” version Les Menuires…
Tout autour du front de neige se cache un “centre commercial”. En été, beaucoup de commerces sont fermées.
Le clocher du “centre culturel”, et toujours des immeubles, plus en contrebas de la station. Pas de souci pour les skieurs, de nombreux ascenseurs et télébennes permettent de remonter sans effort vers la station 🙁 …
Notre “chalet”. Assez moderne, il s’intègre mieux dans le paysage que les grandes tours…
Un quartier plus récent, à l’architecture plus respectueuse que le cœur de la station.
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Un week-end estival
“Avant Saint-Servais, point d’été ; après Saint-Servais, plus de gelée”…
Sauf que dimanche dernier, le 3 avril, il a fait si beau et si chand, qu’on se serait cru un 20 juin ! L’occasion d’inaugurer le salon de jardin acheté la veille, l’occasion de faire un barbecue (qui a déjà servi 3 fois depuis le début de l’année), l’occasion également de ressortir les lunettes de soleil, de profiter du jardin et… de LA tulipe !
L’après-midi s’est terminée par une petite sortie en famille, afin de profiter d’un dimanche de repos, si rare dans “le métier”…
Petit bémol tout de même : notre terre est si argileuse et si compacte, que les radis refusent de pousser…