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Le Mont de la Chambre
Le samedi 15 juillet, jour du milieu de nos vacances, j’avais entrepris une petite balade seul, afin de suer sur des sentiers un peu plus raides que les jours précédents. Muni d’une carte IGN, je m’étais lancé jusqu’à un point qui me semblait suffisant pour une sortie d’un après-midi. Mais arrivé à cet endroit, j’éprouvais le besoin de poursuivre jusqu’en haut du télésiège au pied duquel je me trouvais. Chemin faisant, chemin grimpant, pour être exact, je décidais de changer une fois encore mes plans pour gravir le Mont de la Chambre. Mais parti à 13h30, il me fallait tout de même me presser pour ne pas rentrer trop tard, et surtout ne pas inquiéter mes proches.
C’est ainsi qu’en 4 heures, j’avais grimpé et redescendu 1100 m de dénivelé.
Le mardi suivant, c’est Julie qui voulait se balader seule. Besoin de bouger, de souffler un peu sans doute, sans les enfants. De mon côté, je réfléchissais à une sortie tranquille pour occuper la marmaille durant cette journée “solo”.
Je décidai donc de recommencer le début de ma sortie du samedi, jusqu’en bas du télésiège. (vous le voyez venir ?). Je préparai les gourdes, les barres de céréales, le pique nique, et nous partîmes. Comme prévu, le chemin se mit à grimper raide, très raide, et je dus user de mille et un subterfuges pour faire avancer les Cocos sans rechigner.
Arrivés au “premier point”, je sortis l’eau et les barres énergisantes, puis je proposai de poursuivre un peu, assurant que la pente serait moins raide dorénavant (ce qui était vrai…). Je leur proposai le haut du télésiège (ça y est, vous le voyez bien, maintenant ? 😉 )… L’heure tournait, et les petits semblaient de plus en plus sur la réserve (père indigne, oui… ). En haut du télésiège, il était midi.
Je leur donnai encore de l’eau et une barre… et proposai de poursuivre encore un peu. Oh, pas grand chose, juste gravir… le Mont de la Chambre !
Je leur promis que le point de vue serait merveilleux, que l’on serait sur la plus haute montagne du secteur, qu’il y aurait pléthore de remontées mécaniques. C’est ainsi que nous reprîmes l’ascension, sur le chemin pierreux, raide, la sueur ruisselant sur nos visages respectifs, les garçons me tenant chacun une main, et moi, avançant d’un pas régulier pour ne pas les faire exploser avant le sommet…
Au pied de la dernière difficulté, je sortis les cordes pour assurer les bambins. En effet, les 100 derniers mètres de dénivelé s’effectuent en grimpant une coulée de petit cailloux glissants, relativement dangereux si l’on n’y fait pas attention.
A 13h00, enfin, nous atteignîmes le sommet. Des photos du panorama, des remontées mécaniques,… puis nous nous posâmes contre un cabanon et nous mangeâmes.
Après ce buffet revigorant, nous avons refait un rapide tour du sommet et nous avons repris le chemin, dans l’autre sens.
En hiver, cet endroit désert est blanc et grouille de monde !
Point de vue vers la vallée de Méribel
Je leur avais promis qu’on dominerait les autres montagnes : promesse tenue !
Une descente très difficile, surtout à partir de la seconde moitié, car les bonhommes étaient complètement cuits, vidés par l’effort qu’ils fournissaient depuis le début de la journée. De plus, l‘eau commença à nous manquer, et c’est la gorge bien sèche que nous arrivâmes à l’appartement. Crevés, certes, mais pour ma part, fier comme jamais de mes fistons !…
Quelques photos de “là-haut” :
Le paysage est vraiment “lunaire”. Aucune végétation à part 4 touffes d’herbes…
Les alpinistes du jour…
Et on redescend…
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Les Menuires
Personnellement plutôt habitué à la Haute-Maurienne, nous avons tenté 15 jours de dépaysement dans une station de ski, en été : Les Menuires. Ce choix était orienté par la recherche d’une piscine et d’un tarif abordable. Pourquoi la piscine ? Parce que nous avions promis la mer aux enfants, mais, ne trouvant pas notre bonheur lors de la réservation, nous avions alors négocié la montagne, avec piscine…
A quoi ressemble une station de sport d’hiver lorsque l’or blanc n’est pas là ? A vrai dire, c’est plutôt “vide”. De nombreux commerces sont fermés, et de nombreux logements sont clos. Et puis une station, ça ressemble un peu à un quartier de banlieue, posée là à flanc de montagne. Des barres d’immeubles, à l’architecture plus ou moins vieillotte, des parkings, un “centre”, et un front de neige, sans neige…
Le plus “marquant”, c’est la montagne défigurée pour le ski. Des pistes créées à la dynamite, des dizaines de remontées mécaniques, des bulldozers jusqu’à 3000 m d’altitude pour satisfaire toujours plus le client hivernal. Et le pire à mes yeux : des sentiers interdits aux piétons car réservés aux vététistes…
A titre de comparaison, la station des Saisies semble “intégrée” à la nature, alors que Les Ménuires semble essayer d’intégrer la nature (en vain) dans la station…
Ce triste constat passé, nous avons quand même bien profité de l’endroit 😉 .
Un pont ? Oui, pour faire passer une piste de ski…
Là, c’est le “front de neige”, le “centre” de la station. Ce centre s’appelle La Croisette.
Toujours le centre de la station. Il y a de quoi faire pour grimper sans se fatiguer…
Encore La Croisette. Des terrasses et des jeux pour enfants.
Les “quartiers nord” version Les Menuires…
Tout autour du front de neige se cache un “centre commercial”. En été, beaucoup de commerces sont fermées.
Le clocher du “centre culturel”, et toujours des immeubles, plus en contrebas de la station. Pas de souci pour les skieurs, de nombreux ascenseurs et télébennes permettent de remonter sans effort vers la station 🙁 …
Notre “chalet”. Assez moderne, il s’intègre mieux dans le paysage que les grandes tours…
Un quartier plus récent, à l’architecture plus respectueuse que le cœur de la station.
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OUI !
Le week-end dernier, Matthieu et Marine se sont dit OUI !
Nous avons donc pris la direction de la montagne le vendredi afin d’être présent pour ce grand moment. Jean-Christophe étant le photographe officiel, nous avons été à la célébration à la mairie le matin à Sainte Marie de Cuines, avons fait un McDo de mariage le midi avant de retourner à Lanslebourg pour la cérémonie religieuse et la fête.
Nous avons passé une très bonne soirée, avons participé à plusieurs animations proposées et sommes revenus avec des cadeaux.
Diplôme du meilleur participant à la chasse aux trésors
Les garçons se sont régalés avec le magicien qui a fait plein de sculpture en ballon et ont profité à fond de la fête.
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L’Etape du Tour
L’année 2015 est déjà bien entamée, et il est temps de faire un point “vélo” !
Après avoir vu le projet “Combs-la-Ville – Tamié” s’effriter, se transformer en “Villefranche-Tamié” pour enfin finir en “St Jean de Maurienne-Tamié”, je me suis dit qu’il fallait un défi qui tienne vraiment la route.
Lors de la présentation du parcours de Tour de France 2015, j’ai tout de suite noté l’étape 19 sur mes tablettes. Un départ de St Jean de Maurienne (je rappelle que j’y ai un pied à terre), l’ascension, entre autres, des cols du Glandon et de la Croix de Fer, et enfin, une longueur “raisonnable” de 140 km.
Je ne suis pas le seul à avoir retenu ce parcours, puisqu’une course cyclosportive s’y déroulera le dimanche 19 juillet. N’ayant pas le niveau pour me frotter au chrono, c’est seul et plus tôt (ou plus tard…) que je m’y rendrai. Sûrement en juin…
Le “vrai” parcours s’arrête à La Toussuire. Je devrai donc rajouter les 16 km de descente pour rejoindre mon point de départ.
Voici le détail des réjouissances :
Ce qui saute aux yeux :
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d’abord, le Col du Chaussy, avec ses 1000m de dénivelé “à froid”.
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ensuite, 25 km “de plat”. C’est là qu’il faut vraiment économiser et préparer “la suite”.
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à partir du PK 60, le col du Glandon et de la Croix de Fer
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immédiatement suivis du Col du Mollard
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enfin, la montée finale vers la Toussuire.
Quelques caractéristiques :
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Longueur de l’itinéraire : 156 km
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Dénivelé positif cumulé : 8180 m
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Dénivelé négatif cumulé : 8180 m
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Altitude maxi : 2067 m
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Altitude mini : 363 m
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Altitude moyenne : 1092 m
On peut noter que le dénivelé est le double de celui de l’an dernier (St-Jean-Tamié). Je présenterai plus tard le profil détaillé des différents cols.
J’ai pris beaucoup de retard dans mon entraînement, mais je suis confiant et motivé pour “passer à la vitesse supérieure” et réussir cette belle balade. J’espère vraiment que la météo en Ile de France va s’arranger pour pouvoir travailler plus efficacement…
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Comme les pros, mais en amateur…
L’an passé, je m’étais lancé comme défi de gravir le Col de l’Iseran depuis Modane. Et j’avais réussi… Il y a quelques semaines, mes roues m’ont fait savoir qu’elles retourneraient bien “tâter le bitume” à la montagne. Ayant un “pied à terre” bon marché à St Jean de Maurienne, l’itinéraire sportif était tout trouvé : Les cols du Télégraphe et du Galibier !
Mais avant de détailler la “balade”, commençons par LA photo, prise à 1,5 km du sommet :
A présent pour les plus courageux, un peu de lecture…
Je pars le lundi matin, en TER depuis Paris pour rejoindre St Jean de Maurienne. Pourquoi en TER ? Parce qu’en TGV, j’aurais dû séparer cadre, roues et pédales et fourrer le tout dans une housse. L’espace étant déjà restreint pour une vulgaire valise, un vélo en kit aurait été trop encombrant. Sans parler du risque important de détérioration !
Arrivé à destination, j’ai droit à une visite guidée de la ville en mini-autobus, à un repas de champions (des pâtes…), à une bonne petite soirée et… à une petite nuit, le réveil sonnant à 6h…
A 7h, je suis fin prêt, et m’élance dans la fraicheur alpine. Il fait 8°C. Plus tard, ça descendra à 6… Je parcours les 13 km qui séparent Saint Jean de Saint Michel de Maurienne. Je gère l’effort, car même si ça roule plutôt bien, il faut garder un maximum d’énergie pour plus tard 😉 …
“Plus tard”, c’est maintenant. Après une pause pipi et un premier ravitaillement, les hostilités commencent : la grimpette du Col du Télégraphe. 12 km à 7,3% de moyenne. Mon organisme est bien préparé, et l’ascension se déroule bien. Au bout d’une cinquantaine de minutes, je suis en haut du premier obstacle, et me délecte de la petite descente vers Valloire. Tout en gardant à l’esprit que chaque mètre descendu devra être remonté 🙁 …
A Valloire, il fait froid, et il n’y a personne en ce mardi matin… Second ravitaillement, et c’est reparti pour l’ascension finale : les 17 km du Col du Galibier !
Mais à 9 km du sommet, je dois déjà m’arrêter. Mes jambes me rappellent qu’elles viennent de franchir le télégraphe et réclament du carburant. Je les satisfais en ingurgitant un gel concentré. J’en profite aussi pour me déshabiller un peu. En levant les yeux, je vois les lacets qui serpentent, et qui montent hauts, très haut… Je repars, mais je stoppe à nouveau 3 km plus loin. Une barre de céréale, et je relance… pour 1,5 km ! Histoire de contenter ma seconde jambe, je prends un second gel. Mais mon moral tombe bien bas. Je me mets à douter… Mes jambes me brûlent et ne veulent plus tourner… Dans un dernier effort, je repars. Mon corps me fait alors comprendre qu’il n’est pas d’accord du tout, et je ressens une double crampe à la cuisse droite : dessus et dessous ! Je m’arrête encore, pour marcher et détendre ces foutus muscles. Il reste 3,5 km. La crise passée, je repars une nouvelle fois…
Mais cette fois, les gels font leurs effets, et, bien que souffrant comme un galérien, je roule ! Le sommet, qui me domine depuis un certain temps déjà, semble toujours inaccessible. Sa hauteur comparée à la distance restante laisse présager de la raideur de la rampe… A 1,5 km, au détour d’un virage, surprise, un photographe professionnel immortalise l’exploit des cyclistes (d’où la photo 😉 ). Bien que relativement “frais” sur le cliché, j’entre dans un état second. Mes nerfs deviennent incontrôlables, mon visage se crispe, et des larmes s’échappent sans que je ne puisse les retenir. En fait, je ne sens plus la douleur, mon esprit et mon corps semblent se séparer. C’est donc ça, le “dépassement de soi” ?
Le sommet est là, à 500m, et il semble enfin se résigner à être vaincu. Vers 11h40, la route redevient plane, je suis en haut !
Je m’y attarde une dizaine de minutes, puis m’équipe pour redescendre. La suite est moins fatigante, mais plus rapide. Je croise de nombreux autres cyclistes qui en bavent.
Arrivé à Valloire, et après un petit sandwich, je remonte le Col du Télégraphe. Ce n’est pas très raide, et je grimpe assez facilement. Puis j’entame la dernière descente, longue et… dangereuse (dédicace à Beloki) 🙁 . Enfin, je retrouve “le plancher des vaches” à Saint Michel. Pour finir en beauté, je dois affronter un vent à 40 km/h sur les 13 derniers kilomètres. Mes jambes me brûlent terriblement, mais il faut bien rentrer…
La journée se termine par une sortie à la pizzeria et une victoire des bleus. Sauf que personne n’a parlé de moi dans les journaux…
Le lendemain, le train part à 8h10. C’est un peu comme à l’aller, mais avec un petit bonheur en plus…
Merci Julie pour ces 3 jours 😉 !
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Le Lac Blanc
Cette fois-ci, c’est une randonnée que Jean-Christophe avait fait avec ses parents alors qu’il n’avait pas encore 3 ans. On s’est dit que c’était parfait pour Samuel, mais ce jour là, notre petit loup ne voulait pas marcher, et il nous l’a bien fait comprendre.
Une marmotte. Cette fois-ci, Samuel l’a bien vu.
Le refuge du Lac Blanc
Le Lac Blanc.
Les Gorges du Doron.
Comme de coutume, nous avons une nouvelle fois pique-niqué, avant de prendre le chemin du retour.
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Deux frères
Après la marche jusqu’au Refuge d’Avérole, c’est jour de repos pour les enfants et moi. Pendant ce temps là, Matthieu (qui nous a rejoint la veille au soir) et Jean-Christophe se lèvent tôt, et partent faire la Pointe de Tierce en prenant soin d’oublier le pain pour le pique-nique .
Pour avoir une idée, la Pointe de Tierce (2973 m), c’est ça (le sommet à gauche de la photo au dessus de la forêt, et bien entendu, départ depuis chez nous, donc le village en bas) :
Vous l’aurez compris, ça grimpe raide jusqu’au sommet. Mais les frangins y arrivent en 2h30 au lieu des 3h30 prévues… des fous !
En haut, voici ce qu’ils voient :
Le village et même, ils m’aperçoivent avec les enfants devant une ferme. Ça sert d’avoir les téléphones pour se dire où nous sommes.
Les photos devant la croix :
Et les mascottes au sommet :
Chipo, Hector et Jeannot
Une petite collation, et c’est le retour chez nous avant une bonne pizza au Paradis.
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Pique-nique au refuge
Et oui, nous aimons ça les pique-niques ! En plus, ça coupe la randonnée en deux et nous pouvons profiter du paysage plus longtemps.
Ce dimanche, nous décidons d’aller au Hameau d’Avérole (1990 m d’altitude). Cette randonnée est classée “Enfant”, c’est-à-dire, possible avec un enfant jeune ; pas de pentes trop raides, l’enfant peut marcher.
Nous nous garons sur le parking des Vincendières (fin de la route autorisée). Le temps de mettre de la crème solaire aux enfants, je viens déjà de me faire piquer par un moustique énorme qui a fini sa vie sur mon dos. Un en moins, merci mon cœur !
La crème est mise, les lunettes et les chapeaux aussi, en route !
Après seulement quelques mètres, nous sommes déjà au Hameau des Vincendières.
Samuel marche bien, il regarde l’eau, les fleurs, le paysage et sait qu’en arrivant au Hameau, nous pourrons boire l’eau fraiche de la fontaine.
Saint Antoine du Bec dans un rocher au bord de la route.
A 11h30, nous voici au Hameau d’Avérole, nous nous désaltérons à la fontaine (pas de photo), comme prévu ! Il reste 45 minutes pour monter jusqu’au refuge, alors nous poursuivons le chemin puisque Samuel se débrouille bien. Un morceau de pain pour le Grand Sam, et nous repartons.
Jusque là, le chemin est facile, même si nous avons déjà plus d’une heure de marche dans les pattes. Ma montre indique midi, et comme j’avais promis un autre bout de pain à Samuel, il le mange juste avant d’attaquer les 20 minutes de sentier jusqu’au refuge. Encore une fois, il va se débrouiller comme un chef !
Notre Dame de l’Arcelle
Et le refuge, enfin ! Oui, ENFIN, les derniers mètres ont été dur pour moi, je n’avais plus de jus. Mais une tranche de jambon plus tard, ça va déjà beaucoup mieux.
Et maintenant, la descente avec des chansons de Samuel (ça passe plus vite pour lui) !
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Fort de Variselle (2106 m)
Une randonnée classée “enfants en bas âge”, c’est parfait pour notre petite famille !
La randonnée débute au barrage du Mont Cenis (pour nous, un peu plus haut car le chemin est impraticable si on n’a pas une Fiat ) et se finit au Fort.
De ce côté là, c’est l’Italie.
De l’autre côté, c’est la France et le lac du Mont Cenis.
Et là, le barrage qu’il faut traverser, c’est parti et c’est long !
Samuel prend de l’avance.
« Pas chaud, chaud, hein Tassin? »
Et le Fort !
Et comme nous sommes en vacances, une fois arrivée, nous nous restaurons avec un bon pique-nique.
Bonus : une p’tite marmotte.
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Première marche dans la montagne
Depuis notre arrivée, Samuel nous demande quand on va à la montagne. Pour lui, la montagne, ce n’est pas le village de Bessans (1750m d’altitude), mais plutôt les sommets qui l’entourent. Alors le lundi après-midi, on a zappé la sieste pour aller marcher « dans la montagne” et découvrir de beaux paysages.
Le lendemain, Jean-Christophe a refait la randonnée mais jusqu’au Refuge du Mollard cette fois-ci, pendant que le reste de la famille faisait la sieste.
A partir de là, seul JC a pu profiter du point de vue. La veille, nous avons récupéré un chemin nous permettant de faire une boucle jusqu’à chez nous et d’éviter le demi-tour, en descente, dans les cailloux.