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14 Juillet : on y retourne
Cette fois ci, le soleil est avec nous, nous partons à nouveau sur le sentier balcon. Ce sentier relativement plat est très agréable, les fleurs sont belles, nous voyons des vaches, des ruisseaux, le ciel est bleu et on est tous ensemble…vous l’aurez compris, on est bien ! Jean-Christophe est bien enrhumé de la veille, mais à part ce rhume, on profite.
Nous continuons la balade au delà du sentier balcon “Bernadette”, et nous pique-niquons après avoir pris un chemin qui grimpe à nouveau. Ensuite, c’est le retour, donc de la descente et à nouveau le sentier relativement plat. Nous apercevons même des marmottes. Au bout du sentier balcon, de retour aux Menuires, à Brelin, nous nous apercevons qu’il y a un ascenseur public. Nous le prenons, les enfants sont ravis de se retrouver dans cet ascenseur incliné, ils ont l’impression de prendre les télécabines.
De retour chez nous, on regarde le Tour de France, on joue aux jeux de société prêtés par le club, et on se repose un peu, car ce soir, il y a les feux d’artifice.
A 21h30, nous partons donc à La Croisette. Nous prenons une petit bière en attendant l’heure où ils seront tirés. Ce sont les premiers feux d’artifice des enfants et ils sont ravis. Par contre, pour nous, les parents, on s’attendait à mieux. Nous restons un peu au concert avant de rentrer nous coucher.
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Sentier balcon et Musée
Le mardi, la météo annoncée la veille nous indique que nous pouvons nous promener le matin. Nous partons donc du chalet et grimpons un peu pour atteindre le sentier balcon. Nous nous promenons et pendant ce temps, nous voyons les nuages noirs qui remontent la vallée. Environ 30 minutes après notre départ, nous nous transformons en fantôme. Toute la famille a revêtu les ponchos. Après 1h de marche nous faisons demi-tour, la pluie est bien là, et nous rentrons en ayant bien froid.
L’après-midi, nous partons à saint-Martin-de-Belleville visiter le musée. Il retrace l’évolution de la vallée des Belleville. La première partie retrace la vie au 19ième siècle et au début du 20ième, avec l’agriculture et la vie dans les alpages. Puis les mutations industrielles et enfin la révolution touristique entamé en 1960 avec l’aménagement des Menuires et de Val Thorens. C’était très intéressant et les petits films montrant des scènes de vie traditionnelles ont permis au enfants et aux parents de voir comment les habitants du coin vivaient il n’y a pas si longtemps que ça. Nous avons fini cette journée en nous promenant dans le village.
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Week-end entre France et Alsace
Un petit air de vacances en cette fin Septembre. Nous sommes partis profiter de l’air du Ballon d’Alsace pour un pique-nique et une promenade.
Les enfants ont bien marché, nous avons vu des parapentes et un atterrissage de parapente.
Une petite photo de famille à la frontière et d’autres photos de cette journée :
Nous sommes ensuite allés à Bussang où nous avons découvert la source Marie, une source d’eau ferrugineuse légèrement gazeuse puis nous nous sommes rendus à la source de la Moselle, qui une fois de plus, ne coulait pas.
A l’Auberge Alsacienne, nous avons retrouvé nos hôtes, toujours aussi gentils. Nous avons découvert une nouvelle chambre et avons diné là-bas.
Le lendemain matin, nous avons rendu visite à Mamama, la grand-mère paternelle de JC, nous avons également croisé Serge, le tonton. Le dessert et le café ont été pris avec Marraine, la sœur de la grand-mère maternelle de Jean-Christophe.
Nous sommes rentrés fatigués mais heureux de ce week-end !
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Puy Loup
Une bonne petite rando, où nous avons vu des vaches, un crapaud, des sauterelles et de jolis paysages.
Puy Loup, c’est lui, là-haut, avec la petite cabane qui dépasse.
On y est, et les enfants sont contents.
Quelques vues depuis le sommet.
Et puis c’est la pause casse-croute avant de reprendre la voiture et d’aller siester.
Dernière vue sur le Lac de Guéry
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Les gorges de la Monne
Le séjour dans le Massif Central était aussi l’occasion de faire de jolies balades.
Le circuit des gorges de la Monne nous a ravi les yeux, les mollets, et… les narines ! En effet, les lacets pour atteindre le parking ont eu raison de l’estomac de Nathanaël. Il en a profité pour remplir la bassine, mais aussi arroser le siège devant lui. Par chance, une fontaine nous attendait à l’arrivée, et les dommages ont été vite réparés.
Mais c’est donc avec le ventre vide que notre bonhomme a randonné la première heure.
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Le Lac Blanc
Cette fois-ci, c’est une randonnée que Jean-Christophe avait fait avec ses parents alors qu’il n’avait pas encore 3 ans. On s’est dit que c’était parfait pour Samuel, mais ce jour là, notre petit loup ne voulait pas marcher, et il nous l’a bien fait comprendre.
Une marmotte. Cette fois-ci, Samuel l’a bien vu.
Le refuge du Lac Blanc
Le Lac Blanc.
Les Gorges du Doron.
Comme de coutume, nous avons une nouvelle fois pique-niqué, avant de prendre le chemin du retour.
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Pique-nique au refuge
Et oui, nous aimons ça les pique-niques ! En plus, ça coupe la randonnée en deux et nous pouvons profiter du paysage plus longtemps.
Ce dimanche, nous décidons d’aller au Hameau d’Avérole (1990 m d’altitude). Cette randonnée est classée “Enfant”, c’est-à-dire, possible avec un enfant jeune ; pas de pentes trop raides, l’enfant peut marcher.
Nous nous garons sur le parking des Vincendières (fin de la route autorisée). Le temps de mettre de la crème solaire aux enfants, je viens déjà de me faire piquer par un moustique énorme qui a fini sa vie sur mon dos. Un en moins, merci mon cœur !
La crème est mise, les lunettes et les chapeaux aussi, en route !
Après seulement quelques mètres, nous sommes déjà au Hameau des Vincendières.
Samuel marche bien, il regarde l’eau, les fleurs, le paysage et sait qu’en arrivant au Hameau, nous pourrons boire l’eau fraiche de la fontaine.
Saint Antoine du Bec dans un rocher au bord de la route.
A 11h30, nous voici au Hameau d’Avérole, nous nous désaltérons à la fontaine (pas de photo), comme prévu ! Il reste 45 minutes pour monter jusqu’au refuge, alors nous poursuivons le chemin puisque Samuel se débrouille bien. Un morceau de pain pour le Grand Sam, et nous repartons.
Jusque là, le chemin est facile, même si nous avons déjà plus d’une heure de marche dans les pattes. Ma montre indique midi, et comme j’avais promis un autre bout de pain à Samuel, il le mange juste avant d’attaquer les 20 minutes de sentier jusqu’au refuge. Encore une fois, il va se débrouiller comme un chef !
Notre Dame de l’Arcelle
Et le refuge, enfin ! Oui, ENFIN, les derniers mètres ont été dur pour moi, je n’avais plus de jus. Mais une tranche de jambon plus tard, ça va déjà beaucoup mieux.
Et maintenant, la descente avec des chansons de Samuel (ça passe plus vite pour lui) !
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La Rhune, à pied
Situé à 905 m d’altitude, La Rhune est le sommet d’un massif montagneux, à une dizaine de kilomètres de St Jean de Luz. Certains diront que c’est “du pipi de chat”, mais quand on sait que la mer est à 0 m, le dénivelé est tout de même assez conséquent.
La Rhune, c’est lui, celui qui fait son timide derrière les nuages :
Il y a un train à crémaillère qui permet de rejoindre le sommet depuis le col de St Ignace (169 m). Julie et moi l’avions pris en 2006, lors de notre voyage de noce :
Mais cette année, nous étions bien décidés à y monter à pied. Petit souci cependant : il y avait 1 Samuel à porter, 1 Nathanaël aussi, et accessoirement un sac à dos avec le pique-nique du midi, de l’eau, des changes, etc… Si Julie avait pris Nathanaël sur son ventre, j’aurais pris Samuel, mais il serait resté le sac. Si j’avais pris Nathanaël et le sac, Julie aurais dû prendre Samuel qui aurait été bien lourd pour une telle balade… Après avoir émis l’hypothèse qu’elle et les enfants prennent le train, nous avons décidé que je prendrais Nathanaël sur le ventre, Samuel sur le dos, et Julie, le sac. C’est moi l’homme, non ?
Nous sommes donc partis ainsi, chargés comme des mulets :
Samuel voyageait incognito…
Les paysages se succèdent : d’abord la forêt, puis les buissons piquants, puis les alpages, avec des chevaux sauvages, les pottocks !
A ce stade de la rando, on a déjà marché plus d’une heure, et on est beaucoup monté. Malgré les porte-bébés qui m’écrasent, je pense que le sommet n’est pas loin. D’autant qu’en continuant, voilà ce qu’on aperçoit :
Mais c’est sans compter sur les entourloupes que se plaît à jouer la montagne… car en fait, voilà ce qui se cache derrière…
… une descente et une nouvelle montée (raide). On commence à comprendre pourquoi il y a un train…
On profite de la pause suivante pour faire plaisir à mon dos, et faire plaisir à Nathanaël. Cela fait deux heures que nous marchons, et un panneau indique qu’il en reste (encore) une.
Cette dernière heure est la plus terrible pour mon dos. Ce n’est plus un sentier mais une succession de rochers superposés et parfois glissants. Pour Julie aussi, l’effort est pénible.
Et c’est donc au bout de trois heures que nous arrivons au sommet, à la frontière entre la France et l’Espagne.
Sur la première photo de ce billet, on voyait La Rhune depuis la mer.
Là, c’est la mer depuis La RhuneC’est l’heure d’un bon pique-nique, histoire d’alléger le sac à dos 🙂 et de contenter nos estomacs ! Le temps aussi pour Samuel de faire un petit “pipi culotte”…
Après la pluie des premiers jours, le soleil est agréable,
trop même, puisqu’il va rapidement nous brûler 🙁Nous entamons ensuite la descente. Une descente atroce, tant par la raideur de la pente que par le poids sur mon dos. Et toujours ces rochers glissants… Les trains, eux, continuent leurs ballets, en nous faisant bien comprendre qu’on aurait dû prendre place à bord.
Nous demandons à Samuel de marcher, mais très vite,
il va faire une colère dont lui seul a le secret et ne va plus vouloir avancer.
Comme un âne, sauf que dans ces moments, il n’accepte aucune “carotte”A mi-descente je craque,
je pars en crise de nerf et me jette dans le videje donne Nathanaël à Julie. Nous arrivons enfin en bas, il fait 35° et nous n’avons qu’une envie : boire de l’Orangina et manger des glaces !Julie redonne un peu d’essence à Nathanaël et la voiture nous ramène toute seule à la maison, après un passage à Carrefour pour les glaces et la boisson… 🙂
Mes douleurs dorsales s’atténuent enfin, au bout de quinze jours, mais nous avons déjà décidé… de ne plus y retourner à pied !
Pour conclure, quelques photos de la crémaillère :