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Le Teurre
Ce mardi, je prends ma journée, je pars seule en randonnée.
J’ai plusieurs itinéraire en tête en fonction de mes jambes et de ma motivation. Ce que je sais, c’est que je vais sur la montagne face à notre appartement. Je descends donc jusqu’au télésiège du Doron et remonte ladite montagne. Le sentier indiqué est très raide, je prends le chemin qu’empruntent les voitures pour aller au restaurant un peu plus haut. Je vois des chèvres, des vaches, et je continue sur le chemin jusqu’à “Enverses”. Je traverse le ruisseau des Enverses et là, ça grimpe bien… Arrivée à une intersection, le balisage m’indique que le Teurre est à 1h10. Je n’avais pas prévu de monter la-haut, mais de me savoir si près du sommet, je décide d’y aller. La montée est agréable après ce panneau, je croise une vache seule, je suis bercée par le bruit des sauterelles et des ruisseaux. Encore une fois, je suis bien ! D’un coup, ce n’est plus la même histoire, la montée est difficile. Et puis, un panneau m’indique l’arrivée à seulement 10 minutes. Ça y est, j’y suis et je suis bien contente.
Le Teurre, c’est lui !
J’envoie un message à mes hommes et ce sont mes p’tits gars qui m’appellent et me disent qu’ils sont plus haut que moi.
Je mange le pique-nique préparé par mon chéri, je profite de la vue. Je redescends en prenant le sentier qui arrivent sous la télécabine de La Masse 2. Je décide de ne pas redescendre tout de suite et prends le sentier indiquant le Refuge du Lou. J’ai un peu peur en passant dans les éboulis, notamment sur un pont “douteux”.
Ensuite, j’en ai marre, j’ai chaud, mes deux gourdes se vident. Je descends par les pistes de ski. Quand j’arrive au gîte, il ne reste plus rien de mon litre et demi présent en début de journée.
Je bois, mets mon maillot de bain, et vais profiter de la piscine du Club où pendant 5 minutes, je suis seule dans l’eau, c’est top !
De retour chez nous, j’attends mes 3 courageux garçons partis toute la journée.
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Tamié + Epierre
On se lève tôt, Nathanaël prend son médicament “anti-vomi”, et nous partons à Tamié pour assister à la messe avec les moines. Les derniers virages avant le Col de Tamié ont été plus fort que “l’anti-vomi”, heureusement, la bassine était là !
En arrivant, nous nous apercevons qu’il y a beaucoup de monde venu assister à l’Eucharistie. Nous sommes tout au fond de l’église, mais nous voyons tout de même le moine qui sonne la cloche en tirant la corde. Un autre frère vient chercher les enfants et ils partent tout devant sur les tapis assister à la messe. Il y a 13 ans, c’était nous, les jeunes de l’aumônerie de Villefranche qui étions sur ces tapis.
Après ce temps de prière, nous passons au magasin faire quelques achats, dont ceci :
et nous allons vite le mettre au frais dans la glacière.
Nous pique-niquons, chaussons les chaussures de marche et partons au Fort de Tamié. Nous prenons « la » route, traversons « le » champ, trouvons « le » chemin qui monte à La belle étoile, un bouquetin mort, mais pas le chemin qui mène au Fort. Nous revenons alors sur nos pas, et décidons d’y aller par la route. Heureusement, on a retrouvé un sentier fléché, et nous sommes arrivés devant l’entrée principale du Fort. Nous l’avons contourné et enfin, nous avons retrouvé l’endroit que nous cherchions : un beau panorama surplombant Albertville et une belle vue sur le mont Blanc.
Pour le retour, nous avons retrouvé le chemin que nous avons tant cherché à l’aller. Et pendant ce trajet, on s’est dit qu’il y a plus de 10 ans, on faisait parti d’un groupe de jeune, qu’on discutait, et qu’on suivait le mouvement sans faire attention au chemin que nous prenions.
Nous avons retrouvé la voiture et sommes partis à Epierre rendre visite à Marine et Matthieu. Nathanaël était ravi de revoir son parrain. Les enfants et moi avons découvert leur maison. Jean-Christophe a fait couler son sang pour couper un morceau de tronc d’arbre qui résistait à son frère. Et nous avons passé une bonne soirée tous ensemble. Après un immense câlin de Nathanaël à son parrain, nous avons repris la route des Menuires.
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Promenade matinale et rando
Samedi 15 Juillet, nous sommes retournés au centre de la station pour flâner.
On voit très bien le deuxième club Bélambra de la station, beaucoup moins intégré dans le paysage.
Samuel nous a pris en photo
L’après-midi, Samuel, Nathou et moi avons fait une sieste avant d’aller nager. Jean-Christophe en a profité pour faire une randonnée jusqu’au Mont de la Chambre (2850m), il a fait l’aller-retour en 4h. Il en reparlera plus tard.
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14 Juillet : on y retourne
Cette fois ci, le soleil est avec nous, nous partons à nouveau sur le sentier balcon. Ce sentier relativement plat est très agréable, les fleurs sont belles, nous voyons des vaches, des ruisseaux, le ciel est bleu et on est tous ensemble…vous l’aurez compris, on est bien ! Jean-Christophe est bien enrhumé de la veille, mais à part ce rhume, on profite.
Nous continuons la balade au delà du sentier balcon “Bernadette”, et nous pique-niquons après avoir pris un chemin qui grimpe à nouveau. Ensuite, c’est le retour, donc de la descente et à nouveau le sentier relativement plat. Nous apercevons même des marmottes. Au bout du sentier balcon, de retour aux Menuires, à Brelin, nous nous apercevons qu’il y a un ascenseur public. Nous le prenons, les enfants sont ravis de se retrouver dans cet ascenseur incliné, ils ont l’impression de prendre les télécabines.
De retour chez nous, on regarde le Tour de France, on joue aux jeux de société prêtés par le club, et on se repose un peu, car ce soir, il y a les feux d’artifice.
A 21h30, nous partons donc à La Croisette. Nous prenons une petit bière en attendant l’heure où ils seront tirés. Ce sont les premiers feux d’artifice des enfants et ils sont ravis. Par contre, pour nous, les parents, on s’attendait à mieux. Nous restons un peu au concert avant de rentrer nous coucher.
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Sentier balcon et Musée
Le mardi, la météo annoncée la veille nous indique que nous pouvons nous promener le matin. Nous partons donc du chalet et grimpons un peu pour atteindre le sentier balcon. Nous nous promenons et pendant ce temps, nous voyons les nuages noirs qui remontent la vallée. Environ 30 minutes après notre départ, nous nous transformons en fantôme. Toute la famille a revêtu les ponchos. Après 1h de marche nous faisons demi-tour, la pluie est bien là, et nous rentrons en ayant bien froid.
L’après-midi, nous partons à saint-Martin-de-Belleville visiter le musée. Il retrace l’évolution de la vallée des Belleville. La première partie retrace la vie au 19ième siècle et au début du 20ième, avec l’agriculture et la vie dans les alpages. Puis les mutations industrielles et enfin la révolution touristique entamé en 1960 avec l’aménagement des Menuires et de Val Thorens. C’était très intéressant et les petits films montrant des scènes de vie traditionnelles ont permis au enfants et aux parents de voir comment les habitants du coin vivaient il n’y a pas si longtemps que ça. Nous avons fini cette journée en nous promenant dans le village.
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Week-end entre France et Alsace
Un petit air de vacances en cette fin Septembre. Nous sommes partis profiter de l’air du Ballon d’Alsace pour un pique-nique et une promenade.
Les enfants ont bien marché, nous avons vu des parapentes et un atterrissage de parapente.
Une petite photo de famille à la frontière et d’autres photos de cette journée :
Nous sommes ensuite allés à Bussang où nous avons découvert la source Marie, une source d’eau ferrugineuse légèrement gazeuse puis nous nous sommes rendus à la source de la Moselle, qui une fois de plus, ne coulait pas.
A l’Auberge Alsacienne, nous avons retrouvé nos hôtes, toujours aussi gentils. Nous avons découvert une nouvelle chambre et avons diné là-bas.
Le lendemain matin, nous avons rendu visite à Mamama, la grand-mère paternelle de JC, nous avons également croisé Serge, le tonton. Le dessert et le café ont été pris avec Marraine, la sœur de la grand-mère maternelle de Jean-Christophe.
Nous sommes rentrés fatigués mais heureux de ce week-end !
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Puy Loup
Une bonne petite rando, où nous avons vu des vaches, un crapaud, des sauterelles et de jolis paysages.
Puy Loup, c’est lui, là-haut, avec la petite cabane qui dépasse.
On y est, et les enfants sont contents.
Quelques vues depuis le sommet.
Et puis c’est la pause casse-croute avant de reprendre la voiture et d’aller siester.
Dernière vue sur le Lac de Guéry
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Les gorges de la Monne
Le séjour dans le Massif Central était aussi l’occasion de faire de jolies balades.
Le circuit des gorges de la Monne nous a ravi les yeux, les mollets, et… les narines ! En effet, les lacets pour atteindre le parking ont eu raison de l’estomac de Nathanaël. Il en a profité pour remplir la bassine, mais aussi arroser le siège devant lui. Par chance, une fontaine nous attendait à l’arrivée, et les dommages ont été vite réparés.
Mais c’est donc avec le ventre vide que notre bonhomme a randonné la première heure.
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Le Lac Blanc
Cette fois-ci, c’est une randonnée que Jean-Christophe avait fait avec ses parents alors qu’il n’avait pas encore 3 ans. On s’est dit que c’était parfait pour Samuel, mais ce jour là, notre petit loup ne voulait pas marcher, et il nous l’a bien fait comprendre.
Une marmotte. Cette fois-ci, Samuel l’a bien vu.
Le refuge du Lac Blanc
Le Lac Blanc.
Les Gorges du Doron.
Comme de coutume, nous avons une nouvelle fois pique-niqué, avant de prendre le chemin du retour.
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Pique-nique au refuge
Et oui, nous aimons ça les pique-niques ! En plus, ça coupe la randonnée en deux et nous pouvons profiter du paysage plus longtemps.
Ce dimanche, nous décidons d’aller au Hameau d’Avérole (1990 m d’altitude). Cette randonnée est classée “Enfant”, c’est-à-dire, possible avec un enfant jeune ; pas de pentes trop raides, l’enfant peut marcher.
Nous nous garons sur le parking des Vincendières (fin de la route autorisée). Le temps de mettre de la crème solaire aux enfants, je viens déjà de me faire piquer par un moustique énorme qui a fini sa vie sur mon dos. Un en moins, merci mon cœur !
La crème est mise, les lunettes et les chapeaux aussi, en route !
Après seulement quelques mètres, nous sommes déjà au Hameau des Vincendières.
Samuel marche bien, il regarde l’eau, les fleurs, le paysage et sait qu’en arrivant au Hameau, nous pourrons boire l’eau fraiche de la fontaine.
Saint Antoine du Bec dans un rocher au bord de la route.
A 11h30, nous voici au Hameau d’Avérole, nous nous désaltérons à la fontaine (pas de photo), comme prévu ! Il reste 45 minutes pour monter jusqu’au refuge, alors nous poursuivons le chemin puisque Samuel se débrouille bien. Un morceau de pain pour le Grand Sam, et nous repartons.
Jusque là, le chemin est facile, même si nous avons déjà plus d’une heure de marche dans les pattes. Ma montre indique midi, et comme j’avais promis un autre bout de pain à Samuel, il le mange juste avant d’attaquer les 20 minutes de sentier jusqu’au refuge. Encore une fois, il va se débrouiller comme un chef !
Notre Dame de l’Arcelle
Et le refuge, enfin ! Oui, ENFIN, les derniers mètres ont été dur pour moi, je n’avais plus de jus. Mais une tranche de jambon plus tard, ça va déjà beaucoup mieux.
Et maintenant, la descente avec des chansons de Samuel (ça passe plus vite pour lui) !