Vacances
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En route vers la Bretagne
Saint-Jean-de-Luz, c’est fini ! Nous reprenons la route et faisons étape à Cestas (sud de Bordeaux) chez Rithou (ma tata) et Jacky (mon tonton). Il est 9h et ils nous accueillent avec un petit déjeuner de Rois. Même si nous ne restons que deux petites heures, nous sommes très contents de ce moment passé ensemble.
A 11h, nous reprenons notre voyage. Samuel trouvant le temps un peu long, il trouve la parade pour faire une pause (dire “pipi”, alors qu’il n’a pas envie
, il est malin ce petit). A 18h, nous arrivons à Campénéac, notre voyage prend fin.
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Les p’tits Cocos
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Coucher de soleil
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C’est le moment d’en profiter
Pour notre dernière après-midi dans le sud-ouest, nous décidons d’aller nous baigner et cette fois, on a des photos. Il fait chaud, l’eau est bonne… tout va bien.
La plage de Lafitenia, à 600m de chez nous
La sieste
Le sable
La baignade
Snif, le ménage nous attend, il faut quitter la plage.
Dernière photo de La Rhune :
Et c’est l’heure de faire la sieste pour Samuel.
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Pourquoi aller en vacances à St-Jean-de-Luz ?
Premièrement, parce qu’on aime, et que quand on aime, on y retourne.
Nous y étions allés en 2006 pour notre voyage de noces, et nous y étions retournés en 2007 pour notre premier anniversaire de mariage.
Deuxièmement, parce que là-bas, il y a la mer et la montagne, on peut donc se baigner et partir faire des randonnées folles (cf. La Rhune). Rassurez-vous, y’en a des plus cool ! Et puis il y a plein de choses à visiter au Pays Basque.
Mais surtout, et ça, c’est LA raison qui a fait qu’il fallait retourner en vacances là-bas… il nous manquait LA TASSE
Hein ?
Une petite explication s’impose : en 2009, lors d’un week-end en amoureux à Strasbourg, nous avons ramené dans nos bagages une tasse de la ville. A partir de ce moment là, nous avons décidé que nous ramènerions une tasse de chaque lieu de vacances où nous irions.
Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec une tasse de Colmar, une de La Bresse, une de Strasbourg (forcément), et une de Saint-Malo
Oui, mais voilà… il nous manquait la tasse de Saint-Jean-de-Luz.
Alors que nous étions en vacances depuis presque une semaine, nous n’avions pas encore trouvé la tasse de nos rêves (comprenant un petit dessin de la ville, le nom de la ville, le tout dans un rond). Le vendredi matin, nous avons donc sillonné toute la ville à la recherche de cette tasse. Il y a bien des magasins de souvenirs qui vendent des tasses, mais elles ont toutes une croix basque dessus : on n’en veut pas !
Quand soudain, on a trouvé dans un tout petit riquiqui magasin, la seule et unique tasse qui correspondait à nos critères.
En bonus : la cuillère.
Ouf, on va pouvoir rentrer chez nous, même si on était bien en vacances là-bas.
NB : si vous séjournez chez nous, vous pourrez choisir la tasse dans laquelle vous voulez prendre votre petit déjeuner
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La Rhune, à pied
Situé à 905 m d’altitude, La Rhune est le sommet d’un massif montagneux, à une dizaine de kilomètres de St Jean de Luz. Certains diront que c’est “du pipi de chat”, mais quand on sait que la mer est à 0 m, le dénivelé est tout de même assez conséquent.
La Rhune, c’est lui, celui qui fait son timide derrière les nuages :
Il y a un train à crémaillère qui permet de rejoindre le sommet depuis le col de St Ignace (169 m). Julie et moi l’avions pris en 2006, lors de notre voyage de noce :
Mais cette année, nous étions bien décidés à y monter à pied. Petit souci cependant : il y avait 1 Samuel à porter, 1 Nathanaël aussi, et accessoirement un sac à dos avec le pique-nique du midi, de l’eau, des changes, etc… Si Julie avait pris Nathanaël sur son ventre, j’aurais pris Samuel, mais il serait resté le sac. Si j’avais pris Nathanaël et le sac, Julie aurais dû prendre Samuel qui aurait été bien lourd pour une telle balade… Après avoir émis l’hypothèse qu’elle et les enfants prennent le train, nous avons décidé que je prendrais Nathanaël sur le ventre, Samuel sur le dos, et Julie, le sac. C’est moi l’homme, non ?
Nous sommes donc partis ainsi, chargés comme des mulets :
Samuel voyageait incognito…
Les paysages se succèdent : d’abord la forêt, puis les buissons piquants, puis les alpages, avec des chevaux sauvages, les pottocks !
A ce stade de la rando, on a déjà marché plus d’une heure, et on est beaucoup monté. Malgré les porte-bébés qui m’écrasent, je pense que le sommet n’est pas loin. D’autant qu’en continuant, voilà ce qu’on aperçoit :
Mais c’est sans compter sur les entourloupes que se plaît à jouer la montagne… car en fait, voilà ce qui se cache derrière…
… une descente et une nouvelle montée (raide). On commence à comprendre pourquoi il y a un train…
On profite de la pause suivante pour faire plaisir à mon dos, et faire plaisir à Nathanaël. Cela fait deux heures que nous marchons, et un panneau indique qu’il en reste (encore) une.
Cette dernière heure est la plus terrible pour mon dos. Ce n’est plus un sentier mais une succession de rochers superposés et parfois glissants. Pour Julie aussi, l’effort est pénible.
Et c’est donc au bout de trois heures que nous arrivons au sommet, à la frontière entre la France et l’Espagne.
Sur la première photo de ce billet, on voyait La Rhune depuis la mer.
Là, c’est la mer depuis La RhuneC’est l’heure d’un bon pique-nique, histoire d’alléger le sac à dos 🙂 et de contenter nos estomacs ! Le temps aussi pour Samuel de faire un petit “pipi culotte”…
Après la pluie des premiers jours, le soleil est agréable,
trop même, puisqu’il va rapidement nous brûler 🙁Nous entamons ensuite la descente. Une descente atroce, tant par la raideur de la pente que par le poids sur mon dos. Et toujours ces rochers glissants… Les trains, eux, continuent leurs ballets, en nous faisant bien comprendre qu’on aurait dû prendre place à bord.
Nous demandons à Samuel de marcher, mais très vite,
il va faire une colère dont lui seul a le secret et ne va plus vouloir avancer.
Comme un âne, sauf que dans ces moments, il n’accepte aucune “carotte”A mi-descente je craque,
je pars en crise de nerf et me jette dans le videje donne Nathanaël à Julie. Nous arrivons enfin en bas, il fait 35° et nous n’avons qu’une envie : boire de l’Orangina et manger des glaces !Julie redonne un peu d’essence à Nathanaël et la voiture nous ramène toute seule à la maison, après un passage à Carrefour pour les glaces et la boisson… 🙂
Mes douleurs dorsales s’atténuent enfin, au bout de quinze jours, mais nous avons déjà décidé… de ne plus y retourner à pied !
Pour conclure, quelques photos de la crémaillère :
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Mercredi
Nous avons visité les Grottes de Sare le matin et l’après-midi, nous avons choisi la plage, l’occasion pour nous d’initier Samuel aux châteaux de sable.
Comme nous n’avons pas de photo de la plage, voici le moment PUB : le lien du site où vous pourrez visiter le gite où nous étions (appartement T3).
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Proverbe : “Le mardi, fini la pluie”
Comme la veille a été une journée humide, il n’y pas eu de sortie intéressante ni de photo. En revanche le mardi, nous nous sommes faufilés entre les averses pour jouer les touristes.
Visite guidée :
Dans l’église de St Jean de Luz est suspendu ce bateau…
Pas très surprenant pour une ville côtière !Le long de la nef, à la place des vitraux, il y a ces “balcons” qui accueillent les fidèles.
Le port…
L’après-midi, après la dernière pluie vers 14 heures, le soleil a été déclaré vainqueur.
Nous avons marché jusqu’à la pointe de Saint Barbe. D’un côté, il y a une vue magnifique sur la baie de St Jean de Luz avec la Rhune en arrière plan. Mais en regardant de l’autre côté, le paysage est radicalement différent, les vagues violentes et la falaise abrupte. En fait, il y a trois digues comme celle-ci qui protège la baie de “la colère de l’Atlantique”.
Samuel s’est fait plaisir en marchant sur le muret, le long de “lo mé”
(ça veut dire “la mer”, mais c’est pas du basque ! :-)) -
Traditions
La Fête-Dieu, ou fête du Saint Sacrement, est une fête religieuse catholique. Elle est célébrée 60 jours après Pâques. Autrefois, cette fête était accompagnée d’une procession, mais au fil du temps, celles-ci se sont raréfiées. Au pays basque, pourtant, cette ancienne tradition est toujours respectée. Nous ne le savions pas, et c’est par hasard que nous sommes tombés sur… un parterre de paille !
Nous nous sommes rapprochés de l’église (la messe était déjà très avancée) et nous avons assisté à la procession. L’occasion de voir défiler la fanfare, les enfants de cœur, les “premiers communiants”, le Saint Sacrement, les prêtres célébrant l’office et… le conseil municipal (et accessoirement l’ex-ministre et ex-député).
Le cortège a fait un circuit de 500 m environ dans les petites rues du centre de la ville, pour arriver devant un autel fabriqué pour l’occasion.
Notre curiosité satisfaite, nous avons pris le chemin du front de mer
A ce moment précis, il ne pleuvait pas encore… Nous sommes allés faire un tour aux halles, l’occasion de voir du poisson pas trop cher. Nous sommes aussi allés à l’office du tourisme et la pluie nous a rattrapés, pour ne plus nous lâcher avant mardi après-midi… 🙁
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Il y eut un soir, il y eut un matin…
… et nous fûmes à Lourdes !
En effet, nous avons quitté Villefranche à 21h, et durant toute la nuit, nous avons roulé, traversé le massif central dans l’obscurité la plus totale, traversé Mende, Rodez, Albi, Toulouse, le tout par la nationale 88, en écoutant Radio Totem 🙂 et en mangeant des bonbons pour rester éveillé. Petite anecdote amusante à ce propos : nous avions acheté un paquet de Krema aux goûts Cerise, Citron, Framboise, Caramel, Cola, Pomme Verte, Orange et “Batna“ (caramel – réglisse, vraiment pas bon !). Et comme il faisait tout nuit, on ne pouvait pas savoir quel goût notre main innocente avait choisi (un peu comme dans Motus), et on espérait en secret que ce n’était pas ce fameux réglisse, dont le goût abominable de chair en putréfaction restait en bouche pendant très très longtemps… 🙁
A 7h30, les yeux un peu piquants, nous sommes arrivés à Lourdes, notre seule étape spirituelle et touristique sur le chemin de Saint Jean de Luz.
Après un bon petit déjeuner, nous avons visité le site du sanctuaire. Ni Julie ni moi n’étions venus auparavant.
Samuel s’est fait plein d’amies.
Elles nous ont toutes laissé leur appareil photo pour les immortaliser avec le bonhomme.La basilique souterraine, complètement vide à cette heure matinale.
Après avoir fait un tour à la boutique pour récupérer la “marchandise” pour beau-papa ;-), nous avons rempli deux bouteilles d’eau pour les nécessiteux et nous sommes retournés à la voiture. Nous avons pique niqué, puis, vers 12h30 avons repris la direction de Saint Jean de Luz.
Nos impressions de cette première visite à Lourdes sont assez bonnes. Mais nous imaginions le site plus vaste, plus étalé. Là, tout nous a paru “côte à côte” et empilé. La grotte juste sous l’église, accolée aux cierges, eux-mêmes accolés aux “piscines”. Ca doit se bousculer un peu lorsqu’il y a du monde ! Enfin, concernant la partie spirituelle des lieux, ce n’est pas en 4 heures de visites que l’on peut se faire une bonne opinion. L’idéal serait peut-être d’y faire une retraite de quelques jours… (qui veut des enfants ? 😉 ).