JC
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Blog parallèle…
Suite à l’ambitieux projet cycliste que je prépare, j’ai créé un “blog parallèle” afin de ne pas trop polluer celui-ci. En effet, une telle aventure ne concerne pas vraiment “Le Petit Nid”, mais plutôt “Papa Cigogne” uniquement… Donc certaines personnes ravies de nous suivre régulièrement se ficheront certainement de savoir si j’ai bien mangé mes 5 fruits et légumes, si la route va monter ou descendre, etc…
Pour les curieux par contre, les derniers articles sont ajoutés sur ce blog, dans la partie droite !
Voici l’adresse : http://projet-tamie-2014.lepetitnid.net/
A très vite
!
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“Echange kilos en trop contre petite virée à vélo”
L’école à Lyon est officiellement terminée. A présent, le reste de la formation s’effectuera à Paris. Après 5 mois d’efforts, de travail, mais aussi de franches rigolades, le constat est sans appel : j’ai pris entre 7 et 8 kilos. Avec les crêperies, les pizzerias, les “Indiens”, les “Thaï” à volonté, la cantine, les petits gâteaux, etc… , j’ai pris de l’embonpoint
…
En ajoutant à tout cela l’absence totale d’activité physique depuis le mois de septembre, il va sans dire que je suis passé “du côté obscur”…
Mais cette période étant passée, il est temps de se tourner vers l’avenir, et la nouvelle année pointant le bout de son nez, pourquoi ne pas choisir une bonne résolution en rapport avec ma santé ?
C’est pourquoi je projette, dans la mesure où je réussis mon examen (parce que dans le cas contraire, je serai trop triste), de relier Combs-la-Ville à Plancherine… Pour entretenir le suspens, je vous laisse chercher ce qu’il y a à Plancherine, et faire le lien avec moi, avec Julie et avec…“Nous” !
A première vue, il n’y a “que” 525 km, soit environ 21 heures d’effort à 25 km/h. Ah oui, il y a de la montagne aussi 😉
Autant dire qu’il est urgent d’éliminer les pizzas, les frites, les glaces de chez Haagen Dazs (une expérience inoubliable d’ailleurs) qui resteraient collées quelque part dans mes artères, pour privilégier une alimentation équilibrée et… un entrainement intensif !
La balade se déroulerait sur 3 jours, entre juin et septembre. Delgado, si tu passes par le blog, t’es invité 🙂 . Les autres aussi :-D…
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La dernière !
Mon petit mari est reparti ce matin pour Lyon
, mais c’est la dernière semaine qu’il passe en formation là-bas, ça sent bon la fin du “célibat géographique”
. En attendant, Jean-Christophe va profiter de cette dernière semaine pour sortir le soir avec ses collègues, et puis bosser quand même ! Et nous, on va passer cette dernière semaine tout tranquillement, et attendre avec impatience vendredi
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Câlin père-fils
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Dodo, dodo, et redodo
La nuit du 5 au 6 novembre 2012, nous avons passé notre dernière nuit dans notre premier lit de jeune marié… Des regrets ? Pas vraiment, c’était du premier prix, et il était temps d’en changer. Le matelas était devenu hyper fin (3 cm quand on était dessus), on sentait les lattes du sommier quand celui-ci en avait encore. D’où les cartons, pour essayer de répartir les masses…
Cette nuit, Jean-Christophe a découché, pour un Repos Hors Résidence. Il a donc dormi à Corbeil-Essonnes puisqu’il finissait tard là-bas hier soir et qu’il reprenait ce matin au même endroit. Quant à moi, j’ai dormi sur le clic-clac, l’ancien lit étant démonté depuis le début de journée.
Ce matin, le lit et le sommier (160X200) ont été livré, et ça veut dire qu’on va super bien dormir cette nuit, et ça, c’est chouette !
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Divers infos
Concernant Samuel :
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Depuis 2 semaines et demi, il ne se relève plus quand c’est l’heure de dormir et il s’endort à nouveau tout seul, que ce soit pour la sieste ou pour la nuit.
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Il fait moins de colère.
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Il est inscrit à la Halte-Jeux. Il commence sa période d’adaptation demain, et il ira surement deux fois par semaine jouer là-bas.
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Il est inscrit à l’école maternelle pour la rentrée de 2013.
Concernant Nathanaël :
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Mardi dernier, à l’aide des barreaux du parc, il s’est mis debout pour la première fois… depuis plus rien !
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Je l’ai emmené pour la première fois à la ludothèque.
Jean-Christophe poursuit sa formation, et retourne à Lyon la semaine prochaine.
Quant à moi, j’ai repris l’aumônerie, et je reçois mon petit groupe de 3° (le même groupe que l’an dernier) ce lundi. Et j’ai des rendez-vous pour garder des enfants à partir de Septembre 2013.
En définitive, tout roule !
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Papa et ses bouts d’choux
P’tit bisou
Bébé volant
“Samulène aussi”
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26 ans
Jean-Christophe n’avait pas encore eu l’occasion de souffler ses 26 bougies, on a donc remédié à la situation vendredi. Samuel m’a aidé à faire le gâteau et puis au goûter, il a aidé son Papa à souffler.
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Retour sur l’ascension du Col de l’Iseran
Voilà presque 3 semaines que mon vélo m’a emmené au Col de l’Iseran. Maintenant que je suis rentré à Combs, il est temps de revenir en détail sur cette virée.
Le parcours ne m’était pas totalement inconnu puisque je l’avais déjà fait maintes fois en voiture, et en fractionné. Les grandes inconnues restaient la sensation sur le vélo en montagne, l’endurance, le souffle et “le jus” pour aller au bout, tout en grimpette !
Km 0 à 16 (départ à 7h30)
Dès le départ dans Modane, la route se met à monter. Difficile dès lors d’évaluer l’effort à fournir pour ne pas “se griller” et s’échauffer convenablement tout en “forçant” pour avancer… C’est donc à très faible allure en utilisant un tout petit braquet que je me lance. Tout en respectant les règles d’hydratation régulières (2 gorgées tous les quarts d’heure en alternant eau et “breuvage magique”), les 45 premières minutes me paraissent très très longues. Pendant cette période, je me demande si je pourrai rejoindre, si ce n’est le Col, au moins le 15ème kilomètre 🙁 …
Je sais qu’après le pont du Nant Sainte Anne, je retrouverai une route relativement plane, mais celui-ci tarde à se montrer. C’est donc un peu désorienté que j’arrive à “la barrière de l’Esseillon”. Ayant réussi à franchir les 5 forts, la route se met à descendre, l’occasion de faire remonter la vitesse moyenne jusque là ridicule, et surtout d’inaugurer mon nouveau coupe-vent acheté pour l’occasion.
La partie reposante étant achevé, le profile redevient ascendant, mais le paysage, jusqu’alors rocheux et escarpé, devient agréable à regarder. On s’y sent bien, le calme qui s’en dégage et la fraîcheur de l’air produisent une sensation de sérénité faisant oublier les kilomètres qui défilent lentement et l’altitude qui augmente.
J’arrive au kilomètre 16, il est 9h environ. C’est le moment de faire une pause. J’ai parcouru un quart de la montée, soit un huitième du parcours total. Une pâte de fruit, une barre de céréale, un pipi et 5 minutes plus tard, j’entame la suite de la rando…
Km 16 à 32 (départ à 9h00)
Ne sachant toujours pas si l’échauffement est terminé 😉 c’est toujours à vitesse réduite que j’évolue. En réalité, je ne veux surtout pas forcer et puiser dans mes ressources pour économiser un maximum et optimiser mes chances de rejoindre le col. Ce n’est pas une course !
J’entre tranquillement dans Termignon, tout en sachant qu’un raidillon important m’attend à la sortie. Un bon aperçu miniature de ce qui m’attend ! Le plus décourageant, ce sont les autres cyclistes (tous plus vieux que moi) qui me dépassent tels des avions de chasse. Je franchis tranquillement cette difficulté, puis, arrivé en haut, retire mon coupe-vent. En effet, le soleil jusque là caché par la montagne, se découvre enfin et me réchauffe de ses rayons…
Une petite descente permet de
faire le point sur ma vieà mes gambettes de se reposer rapidement et comme prévu, j’entre dans Lanslebourg. L’occasion de goûter au gel énergétique, sensé me procurer un coup de fouet d’une bonne demi-heure. Les secondes, les minutes, et les kilomètres défilent, et je me retrouve sur la pente du Col de la Madeleine. Je n’éprouve aucune difficulté particulière, sauf psychologiquement lorsqu’un papy me dépasse, lentement mais sûrement…Arrivé au col de la Madeleine, après m’être alimenté et auto-congratulé, mon moral est au plus haut. En effet, si je n’ai parcouru “que” la moitié de la montée, je sais que le troisième quart est relativement plat et que mes ressources musculaires et physiologiques sont à peine entamées. Certain d’arriver à Bonneval sur Arc, je suis par la même occasion certain de commencer l’ascension du Col de l’Iseran.
Km 32 à 44 (départ à 10h30)
La route descend puis remonte très légèrement, le vent est nul, et une bonne odeur de fumier m’accompagne quand je pénètre dans Bessans. En ce dimanche, le village est particulièrement “vide”, et un peu tristounet. Les 6 kilomètres suivants, jusqu’à Bonneval se déroulent sans encombre. La montagne est magnifique et les vaches dans les prés, à défaut de regarder les trains, regardent les voitures et les cyclistes…
A 11h10, je m’arrête au pied du Col, à Bonneval, pour un “dernier” ravitaillement. Les gourdes du vélo sont quasi vides, et je prépare alors la poche à eau, plus pratique pour boire durant l’effort.
Km 44 à 58 (départ à 11h15)
L’ “économie d’énergie” réalisée jusqu’ici est payante. Les 4 premiers kilomètres de forte rampe se passent tranquillement. Les aliments énergétiques absorbés assurent leur boulot de “super gasoil”. La route s’élève au dessus de la vallée, et le compteur peine à dépasser les 10 km/h. S’en suit un faux plat, puis encore de la montée. Une montée qui se fait sentir, tant dans les jambes que dans la tête. Au 7ème kilomètre, un arrêt non prévu s’impose : ça fait déjà 1 heure que j’ai quitté Bonneval, et il est temps de reprendre des sucres rapides. La côte est à plus de 10%, et la vitesse stagne à 7 km/h. Le vélo semble peser 25 kilos et je regrette mes excès alimentaires des semaines précédentes.
J’arrive sur le dernier palier, à 3% quand même, je franchis le pont de la neige et entame les 3 derniers kilomètres, à 10%. Les bornes qui ponctuent les kilomètres semblent avancer en même temps que moi. A deux kilomètres du sommet, je m’arrête, faute de “jus”, reprend une dernière barre de céréales puis repars… pour m’arrêter à nouveau 300 m plus loin. Dans un dernier élan de courage, je repars à nouveau, à 3 km/h (oui, en deçà de cette vitesse je serais tombé, et oui, j’aurais été plus vite à pied). La dernière épingle arrive enfin. Je sens la crampe venir chatouiller ma jambe droite, et c’est alors ma jambe gauche qui fait le dernier effort pour arriver au sommet. Il est 13h 10 !
Il y a du monde, des cyclistes et des motards (car je ne l’ai pas précisé, mais de nombreuses motos m’ont dépassé tout au long de mon périple).
Mon ventre est tout barbouillé, sans doute à cause de l’effort, mais aussi à cause des aliments ingurgités. La salade de pâtes passe plutôt mal, et je ne m’attarde pas très longtemps, 15 minutes tout au plus.
Retour (départ à 13h25)
Très vite, le vélo accélère, l’occasion de tester les freins à haute vitesse. En combinant l’avant et l’arrière, ça semble passer… 🙂
Le coupe-vent remplit sa fonction, et le vent siffle dans mes oreilles. Le compteur affiche 40, 50, 60 km/h. C’est grisant, la route défile sans je puisse la voir. Je dépasse à mon tour des vélos qui n’avancent pas, et négocie du mieux possibles les virages serrés, ceux qui m’ont tant fait souffrir en montant et qui paraissent à présent bien anecdotiques. Le compteur affiche jusqu’à 69,3 km/h…
J’arrive au pied du col, à Bonneval, il est 13h45. Deux heures de montée pour 20 minutes de descente…
La suite du retour est plutôt agréable, les descentes rapides, et je peux enfin pédaler à bon rythme, ayant retrouvé quelques forces. Le vent est tantôt de face, tantôt de dos, au gré de vallées convergentes. Sans la moindre pause depuis Bessans, j’arrive à la voiture à 15 h 35. Je suis parti depuis plus de 8 heures : une bonne journée de travail ! 🙂
Il ne reste qu’à parcourir les 240 km pour rentrer à Arnas, épreuve assez difficile compte tenu de la fatigue accumulée, du soleil de face et de la circulation du dimanche soir !
Finalement, cette journée restera une très belle expérience, à refaire bien entendu (ailleurs ? accompagné ? …). Matthieu, quand est-ce que tu me réinvites chez toi ???
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Flan aux œufs
C’est le dessert préféré de Jean-Christophe… Malheureusement pour lui, je n’en fait pas souvent, mais vraiment pas souvent, et pour cause, les rares fois où j’ai tenté la recette, j’ai eu des soucis de cuisson. Au lieu qu’il cuise 1h au bain-marie, avec moi, il était obligé de cuire 2h et même de finir la cuisson au four tellement j’en avais marre.
Et puis hier, je me suis décidée à retenter l’expérience.
Après avoir fait le caramel au four, j’ai fait le flan (chose hyper simple jusque là), et puis, je l’ai fait cuire… pendant 1h30 au bain-marie, parce qu’au bout d’une heure, la cuisson n’était vraiment pas finie (il y a du mieux quand même). Au final, il était super bon, et Jean-Christophe était ravi de cette surprise.
J’ai pensé à la photo après avoir commencé à servir, mais ça rend bien quand même.