Travail
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RHR maison
Un RHR, c’est un Repos Hors Résidence. Jean-Christophe prend son service à Besançon et il est amené à découcher, c’est à dire qu’il finit sa journée de travail ailleurs qu’à Besançon et dort donc parfois à Dijon, Belfort, Lons-le-Saunier… Cette nuit, c’est au Valdahon qu’il dort ! Alors même si il est déjà couché car demain, le réveil sonne à 3h, on a passé l’après-midi ensemble.
Un RHR chez nous, c’est cool, j’aime bien ! -
Besançon (Jour 2)
Ma première nuit Bisontine a été plutôt sereine. Qui l’eût cru ? C’est donc l’esprit détendu que je me suis levé et préparé pour ma rentré. Bon, j’ai un peu galéré avec ma casserole et mes plaques en fonte pour chauffer de l’eau, puisqu’il n’y avait pas de micro-ondes, mais ce n’est qu’un détail. Dehors, il faisait toujours frisquet, mais au moins il ne pleuvait pas.
D’après Google, il me fallait 24 minutes pour aller à la gare, et d’après mamie Christine, ça allait grimper. Google était pessimiste, puisque j’ai mis moins de 20 minutes, et mamie Christine… avait raison, ça monte. Ce n’est pas non plus Le Larmont, mais au moins, ça réchauffe !
Puisque j’étais un peu en avance, j’ai fait un tour dans le quartier de la gare.
Alors oui, pour la carte postale, ce n’est pas très vendeur, c’est sûr… Mais avec un rayon de soleil et quelques degrés supplémentaires (et autre chose que le zoom de mon téléphone portable…), c’est joli !
Donc un peu avant 10h je suis allé à mon rendez-vous. J’ai trouvé la bonne porte, trouvé les bonnes personnes. L’accueil a été à la hauteur de mes attentes. Les collègues que j’ai rencontrés ont tous été plutôt bienveillants avec moi.
La journée terminée, je suis rentré chez moi, et j’ai récupéré la voiture pour partir en quête d’un micro-ondes (et de bières Kro Alsace). Je suis allé voir du côté de Chalezeule, au centre commercial. Pour le micro-ondes, c’était facile, mais pour la bière… J’ai bien compris que la Franche-Comté n’était pas l’Alsace.
En sortant, j’ai décidé d’aller tenter ma chance au Super U de Sâone. L’occasion de découvrir la montée par Montfaucon (fichtre !). Arrivé sur le plateau, c’était très joli, comme d’habitude. Des prés, des vaches, un reste de neige… Malheureusement, pas de Kro Alsace non plus…
Je suis rentré par Morre, histoire de voir la route jusqu’au centre de Besançon… Pour plus tard, pourquoi pas ? 😉
Et puis le soir est arrivé. Mon collègue de Paris qui a été muté en septembre m’a appelé pour pendre des nouvelles de mon installation et de mon premier jour. J’ai trouvé ça super sympa !
Demain et après-demain, formation Regiolis !
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Ça y est : Besançon ! (Jour 1)
Après avoir terminé mon détachement à Dijon puis profité de quelques jours de congés, j’ai pris ce matin la direction de ma nouvelle région de travail : La Franche-Comté ! C’est le cœur un peu gros et le coffre un peu chargé que je suis parti.
Le cœur gros parce que je continue à laisser femme et enfants seuls à Combs la Ville durant mes périodes de travail. Le cœur gros parce que si je sais ce que je quitte, je ne sais absolument pas ce que je vais trouver… Et enfin, le cœur gros, parce que les soucis émanant de cette période de transition se font de plus en plus sentir.
Le coffre un peu chargé, lui, et bien c’est parce qu’il va bien falloir survivre pendant 8 mois ! A manger, une couette, des draps, des vêtements, des chaînes (oui, il neige pas loin !), et… un vieil ordi que j’ai ressuscité ce week-end.
La route, que je connais bien, n’avait pas vraiment le même goût que d’habitude. Déjà, il ne faisait pas beau, et puis… cette fois, je ne partais pas en week-end à Pontarlier.
Quatre heures plus tard, je suis arrivé. L’occasion de découvrir le centre commercial Chateaufarine, d’acheter quelques produits frais pour la semaine, et hop, direction le studio meublé – que je n’avais vu qu’en photos – pour signer le bail et faire l’état des lieux.
Conforme en tout point à la description, en bon état de propreté, je suis resté une heure avec la dame de l’agence, et c’est avec 5 allers-retours que j’ai vidé le coffre et que je me suis installé dans « mon nouveau chez moi ».
Et voilà, il est temps de penser à se reposer. Demain, découverte de la gare, de l’environnement, des supérieurs, des collègues, … Le grand bain, quoi !
Une petite précision pour terminer. Partir à Besançon, ce n’était pas, jusqu’au mois de juillet, un souhait de notre part. Sinon, on serait partis plus tôt, évidement ! Non, cette démarche fait suite à des restructurations rapides et imprévues à mon dépôt à Paris. En regardant l’avenir plus que sombre pour moi en Ile de France, en regardant sur une carte où il serait le plus judicieux de postuler, et procédant par élimination, il n’est resté que Besançon. L’idée n’était pas de se rapprocher de quiconque… D’ailleurs Julie a presque été mise devant le fait accompli. Elle n’a pas eu voix au chapitre. (enfin, on en a discuté, bien sûr, mais cette dernière phrase faisait bien pour finir ma prose 😉 )
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La roue tourne
Après dix ans et demi de bons et loyaux services, la belle poussette rouge a rendu l’âme hier en perdant sa roue avant.
Heureusement, ça fait plus d’un an et demi qu’elle montre des signes de faiblesse, donc nous avions acquis une nouvelle poussette pour le jour où elle rendrait l’âme. Quelle bonne idée ! Parce qu’une poussette qui lâche en plein confinement… ça aurait pû être très embêtant, mais là, non.
La relève est prête !
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Bilan
Septembre se termine, ça veut dire que nous avons fait un mois depuis cette rentrée dijonnaise. Certains penseront déjà, nous on a l’impression d’en avoir déjà vécu 3.
Voici les nouvelles : Jean-Christophe a désormais un petit studio, c’est plus confortable que de transporter toutes ses affaires d’un jour sur l’autre et d’alterner les hôtels et les chambres Airbnb. Ils continuent d’étudier les différentes lignes et le matériel qu’il sera amené à conduire et passe de temps en temps sur les rails à Combs quand il fait les aller-retour à Paris. Il passe aussi à Villefranche quand il va à Lyon.
Samuel a commencé le catéchisme, les scouts et l’Art Plastique. Les mêmes activités que l’année dernière. Pour le moment, ça se passe bien, à l’école aussi. Il prépare un exposé sur la Russie (côté européen).
Nathanaël a commencé le Multisport, les scouts (il est second, donc il assiste son sizenier) et samedi, il démarrera le caté. À l’école, ça se passe bien aussi, il a même été élu écodélégué.
De mon côté, je prends le rythme de cette situation, de l’école, des activités périscolaires. Je profite de n’avoir pas encore repris le travail pour accompagner les garçons en sortie scolaire. Je profite de mon mari quand il est en repos à la maison. Je tricote un peu.
Avec Jean-Christophe, on s’est remis au sport pour essayer de perdre notre bidon qui prenait de plus en plus de place. C’est pas facile, alors Nathanaël nous accompagne dans certains exercices.
Du côté de notre voiture, elle a passé le contrôle technique sans problème et est revenue du garage en pleine forme après avoir changé la distribution.
Voilà, la suite au prochain épisode !
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Rentrée dijonnaise
La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Et bien cet été, nos plans ont été bousculés. Ce qu’il faut retenir pour le moment, c’est que Jean-Christophe est parti en détachement à Dijon pour 4 mois avec quelques-uns de ses collègues et il a fait sa rentrée ce matin.
A vendredi mon Amour ! -
3 ans
Aujourd’hui, c’était ma dernière journée d’accueil avec la demoiselle Lisa et le petit Nathan. Ils partent pour de nouvelles aventures en Bretagne.
Dur dur de dire au revoir à ces petits que j’ai vu grandir pendant 3 ans et 1 an. Dur dur aussi de quitter des employeurs qui ont toujours été honnêtes, gentils…
La semaine dernière, nous les avons invité à prendre l’apéro et ils sont arrivés avec les bras chargés de cadeaux. Un rosier, une tasse, de la confiture, des gâteaux.
J’ai passé trois bonnes années avec eux. Ce soir, les petits sont repartis avec un livre chacun et les empreintes de Nathan faites chaque mois depuis le mois de Septembre.
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Déconfinement
Ce 11 Mai, nous n’étions plus « confiné ». Ce qui a changé pour nous :
• JC a fait un petit tour en zone verte, à plus de 100km et il a même dormi là-bas. L’hôtel habituel étant toujours fermé, c’est en taxi qu’il s’y est rendu et c’est toujours en taxi qu’il est reparti ce matin à 4 heures pour revenir en zone rouge.Comme il n’avait pas découché depuis le jour du confinement en Mars, cette nuit fut donc un renouveau. Comme la dernière fois, pas de petit dèj, mais cette fois, il a pu anticiper et emmener du pain d’épices pour manger à 3h30.
• En ce qui me concerne, j’ai repris le travail. J’ai retrouvé un Nathan qui se met debout et tient assis, et une Lisa toujours aussi pipelette. Elle m’a dit hier : « tu sais Julie, je suis contente de revenir chez toi. » Moi aussi, j’étais contente de la retrouver. Nous avons déjà fait quelques activités pendant la sieste de son frère le matin : dessin sur papier, pierres chaudes, une chenille et un papillon. Ça fait du bien de retrouver le boulot, on a l’impression que la vie reprend un peu son cours normal, même si on a un protocole assez important et que l’école continue à la maison. Pas simple de tout faire à la fois, mais il faut bien, c’est comme ça pendant encore un bon bout de temps.
• Concernant les garçons, ils ont pu refaire de la trottinette et on est allé à plus de 1 km… et sans autorisation ! On commence à prendre l’habitude d’emmener un masque dès qu’on doit se rendre dans un magasin.
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Chez les Bodin’s
Jeudi dernier, le RAM a fait venir la ferme Tiligolo. J’y suis donc allée avec les enfants que j’accueille et pour le spectacle, les parents pouvaient rester.
Le fermier ayant besoin d’aide , je me suis proposée.
Le fermier a décidé de nous relooker et de nous rebaptiser. Je suis donc devenue Tatie Marceline, avec Robin qui joue « Marcel ».
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Seule
Mes trois hommes se sont levés tôt ce matin pour prendre le train en direction de Villefranche et passer le week-end chez Papy et Mamie. Leur voyage fut palpitant et sûrement un peu stressant puisqu’ils sont montés dans le TGV seulement 3 minutes avant le départ.
Pour ma part, je suis partie avec ma voisine et collègue en formation «Contes et histoires à raconter». Cette formation se déroule sur 2 samedis. C’est interressant, je retrouve certains éléments de mes cours de «psychologie de la littérature enfantine» que j’avais lors de mes cours de licence. Nous avons abordé la différence entre contes et histoires, découvert des livres à lire aux enfants que nous gardons et commencé les exercices pratiques pour poser notre voix et raconter des histoires ou des contes.
Ce soir, seule, j’en ai profité pour me faire un plateau télé, prendre un bain moussant et écouter et chanter de la musique dans la salle de bain et ma chambre. L’impression d’être une ado le temps d’une soirée. 😉