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À croire qu’on a été gentils
Ce soir, le conducteur qui est rentré dans notre haie en Novembre est venu nous apporter des présents pour nous remercier de notre accueil (on ne s’est pas énervé après lui, on l’a accueilli chez nous le temps de faire les papiers, d’appeler l’assurance et on est resté avec lui en attendant la dépanneuse).
Il m’a dit que ça méritait un cadeau. Il a été surpris qu’on ne lui crie pas dessus.
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Arrachage 2
Cette fois-ci, nous n’avons pas décidé d’arracher la haie… mais elle est tout de même en vrac… c’est dommage, on n’avait pas prévu d’y toucher à celle-ci.
Un automobiliste est venu s’encastrer dans notre haie.
Ça aurait pu être bien pire, puisqu’il s’est endormi au volant, a traversé l’autre voie de circulation et a fini chez nous. Par chance, il n’a pas tapé une autre voiture, et n’a pas fauché de piétons.
Juste du dégât matériel, il n’est même pas blessé.
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Initiation cascadeur…
Samedi, Julie et les enfants sont partis en début de matinée, direction Besançon, pour une cousinade. Moi, travaillant tôt le lendemain (congé accordé le samedi mais pas le dimanche 🙁 ), je suis resté à la maison pour profiter de faire un peu de bricolage le matin et un tour de vélo l’après-midi.
Une bonne idée, à première vue, compte tenu de la météo et de ma forme du moment.
C’est sur le chemin du retour que mon périple s’est brutalement arrêté. Engagé dans un rond point pour prendre la 3ème sortie, j’ai aperçu une voiture, venant de la 2ème sortie, ralentir, et au moment où j’arrivais devant elle, remettre un coup d’accélérateur. Ayant quelques notions en physique, surtout au chapitre « mouvements, forces et trajectoires » 😉 , j’ai rapidement compris que le choc était inévitable.
J’ai vu l’aile percuter le vélo, puis j’ai décollé. J’ai pensé à mon boulot (oui, mon boulot dépend de ma santé), j’ai pensé à mes os qui allaient se briser en retombant sur la route, et… j’ai repris mes esprit, allongé sur le ventre au milieu de la route. Une douleur violente (9/10 ! ) au coccyx m’empêchait tout mouvement, mais assez rapidement, j’ai constaté qu’aucun autre membre n’était touché.
Après quelques instants, j’ai pu retirer mon casque et même me relever pour dégager la route. Les pompiers et la police sont arrivés au bout de 10 minutes. J’ai fini cette belle sortie par 4 heures à l’hôpital. Rien d’alarmant, aucune fracture, mais j’ai toujours mal aujourd’hui en position assise. Curieusement, je n’ai aucune égratignure, à part un léger frottement sur la fesse droite. Julie n’étant pas là, c’est en taxi que j’ai dû rentrer le soir !
Jour férié oblige, il faut attendre demain mardi pour contacter les assurances. Le « coupable » reconnait ses torts à 100%, nous sommes en contact.
Concernant le vélo, enfin, la roue arrière est enfoncée/cassée au niveau de la jante et un frottement est visible au niveau de la base droite. Il faut que je fasse contrôler le carbone à cet endroit…
Plus de peur que de mal, en somme. On pense souvent que les accidents n’arrivent qu’aux autres. N’oublions pas que les autres, des fois, c’est nous…
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Mésaventure du dimanche
Dimanche vers 17h30, alors que Nathanaël terminait de se laver avec sa maman, il a glissé dans le bac de douche. Il a alors tapé le rebord du bac… avec sa bouche. Immédiatement pris en charge par sa maman, qui se trouvait à 30 cm de lui, il s’est mis à saigner abondamment. En observant de plus près, ses 4 incisives du haut n’étaient plus visibles. Malgré le sang qui jaillissait sans discontinuer, on a vite compris qu’elles étaient rentrées dans la gencive…
Le temps de prendre les papiers de la voiture pour filer aux urgences, Nathanaël avait continué à recolorer sa serviette de toilette de sang. Nous avons décidé de “refiler le bébé” aux pompiers plutôt que de prendre le risque qu’il perde connaissance en voiture. Moins de 10 min plus tard, les secours étaient là. Nathanaël refusant de coopérer pour l’examen buccal, les pompiers l’ont immédiatement embarqué avec sa maman dans le camion.
Arrivés à Melun, après beaucoup d’attente – urgence oblige – hésitant à nous renvoyer vers un service spécialisé en stomatologie à Villeneuve ou à Paris, le corps médical a tenté de faire une radio panoramique pour vérifier l’intégrité de la mâchoire. Mais notre enfant étant trop agité, sans doute torturé par la douleur, le cliché était inexploitable.
3 heures après notre arrivée, il nous a été prescrit, outre des anitibios et du bain de bouche, une visite chez le dentiste, apparemment plus apte et mieux équipé pour diagnostiquer une éventuelle fracture.
Après une nuit plutôt calme grâce au Doliprane, le rendez-vous a eu lieu cet après-midi à 14 heures. Après une radio enfin réussie, le verdict est tombé. Il n’y a pas de fracture, et il y a bien “impaction de 52, 51, 61, et 62 dans le maxillaire”… Il faut donc les en extraire, opération qui doit se dérouler vendredi ou la semaine prochaine. De plus, il n’est pas impossible qu’en “rentrant”, les dents n’aient pas endommagé le bourgeon de la denture permanente. Donc le pronostic de l’évolution et de la formation des dents définitives est incertain.
Voilà pour les infos de ce soir. On attend un coup de téléphone du cabinet dentaire demain pour confirmer la date de l’intervention. Les vacances commencent bien…