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En vacances, le boulot n’est jamais loin…
Ce petit billet « professionnel » vient s’intercaler au milieu du récit de nos vacances, mais c’est précisément au cours de celles-ci que la situation s’est confirmée. Cette anectode est donc bien à sa place ici.
La plupart des lecteurs de ce blog sont déjà au courant, les autres le seront… à la fin du texte…
Conducteur de Manoeuvre et de Ligne Local (CRML => Maneouvre + trains vides) depuis 3 ans et demi, j’étais inscrit sur une longue liste d’attente pour poursuivre l’aventure et intégrer une nouvelle école (TB => c’est à dire conducteur de ligne).
Au cours du mois d’avril, mon chef m’a prévenu que des pré-requis seraient organisés un mois plus tard, afin de sélectionner 6 candidats pour une école débutant au mois de juillet. Pour être sûr d’avoir le compte, la direction a prélevé 9 agents dans la liste, dans l’ordre. J’étais 8ème, il fallait donc que deux collègues « échouent », et que moi je réussisse, pour que je parte. Par chance, trois d’entre eux se sont désistés au dernier moment ( en réalité, j’étais 22ème, mais de nombreux agents ont préféré décliner la proposition).
J’ai passé mes 2 séries d’examen, dont la dernière avait lieu… le 1er juin, la veille de nos vacances 😉 ! En fait, elle devait avoir lieu le 11 juin, mais j’ai réussi à la faire décaler pour ne pas interrompre notre séjour à St Jean de Luz.
Bien que les examinateurs m’aient laissé entendre que j’avais réussi, la réponse officielle n’est arrivée que le 13 juin, par mon chef, pendant mes vacances ! (après la baignade du mercredi, pour être exact ! 🙂 )
Je pars donc en formation à partir de lundi 9 juillet. Il y aura une altérnance entre théorie en centre de formation (à Lyon !) et stage en ligne, ici chez nous. L’examen final est prévu entre fin janvier et début février, mais il faut valider de nombreux modules intermédiaires pour « poursuivre l’aventure »… Dans le cas contraire, c’est retour à la case CRML 🙁
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La Rhune, à pied
Situé à 905 m d’altitude, La Rhune est le sommet d’un massif montagneux, à une dizaine de kilomètres de St Jean de Luz. Certains diront que c’est “du pipi de chat”, mais quand on sait que la mer est à 0 m, le dénivelé est tout de même assez conséquent.
La Rhune, c’est lui, celui qui fait son timide derrière les nuages :
Il y a un train à crémaillère qui permet de rejoindre le sommet depuis le col de St Ignace (169 m). Julie et moi l’avions pris en 2006, lors de notre voyage de noce :
Mais cette année, nous étions bien décidés à y monter à pied. Petit souci cependant : il y avait 1 Samuel à porter, 1 Nathanaël aussi, et accessoirement un sac à dos avec le pique-nique du midi, de l’eau, des changes, etc… Si Julie avait pris Nathanaël sur son ventre, j’aurais pris Samuel, mais il serait resté le sac. Si j’avais pris Nathanaël et le sac, Julie aurais dû prendre Samuel qui aurait été bien lourd pour une telle balade… Après avoir émis l’hypothèse qu’elle et les enfants prennent le train, nous avons décidé que je prendrais Nathanaël sur le ventre, Samuel sur le dos, et Julie, le sac. C’est moi l’homme, non ?
Nous sommes donc partis ainsi, chargés comme des mulets :
Samuel voyageait incognito…
Les paysages se succèdent : d’abord la forêt, puis les buissons piquants, puis les alpages, avec des chevaux sauvages, les pottocks !
A ce stade de la rando, on a déjà marché plus d’une heure, et on est beaucoup monté. Malgré les porte-bébés qui m’écrasent, je pense que le sommet n’est pas loin. D’autant qu’en continuant, voilà ce qu’on aperçoit :
Mais c’est sans compter sur les entourloupes que se plaît à jouer la montagne… car en fait, voilà ce qui se cache derrière…
… une descente et une nouvelle montée (raide). On commence à comprendre pourquoi il y a un train…
On profite de la pause suivante pour faire plaisir à mon dos, et faire plaisir à Nathanaël. Cela fait deux heures que nous marchons, et un panneau indique qu’il en reste (encore) une.
Cette dernière heure est la plus terrible pour mon dos. Ce n’est plus un sentier mais une succession de rochers superposés et parfois glissants. Pour Julie aussi, l’effort est pénible.
Et c’est donc au bout de trois heures que nous arrivons au sommet, à la frontière entre la France et l’Espagne.
Sur la première photo de ce billet, on voyait La Rhune depuis la mer.
Là, c’est la mer depuis La RhuneC’est l’heure d’un bon pique-nique, histoire d’alléger le sac à dos 🙂 et de contenter nos estomacs ! Le temps aussi pour Samuel de faire un petit “pipi culotte”…
Après la pluie des premiers jours, le soleil est agréable,
trop même, puisqu’il va rapidement nous brûler 🙁Nous entamons ensuite la descente. Une descente atroce, tant par la raideur de la pente que par le poids sur mon dos. Et toujours ces rochers glissants… Les trains, eux, continuent leurs ballets, en nous faisant bien comprendre qu’on aurait dû prendre place à bord.
Nous demandons à Samuel de marcher, mais très vite,
il va faire une colère dont lui seul a le secret et ne va plus vouloir avancer.
Comme un âne, sauf que dans ces moments, il n’accepte aucune “carotte”A mi-descente je craque,
je pars en crise de nerf et me jette dans le videje donne Nathanaël à Julie. Nous arrivons enfin en bas, il fait 35° et nous n’avons qu’une envie : boire de l’Orangina et manger des glaces !Julie redonne un peu d’essence à Nathanaël et la voiture nous ramène toute seule à la maison, après un passage à Carrefour pour les glaces et la boisson… 🙂
Mes douleurs dorsales s’atténuent enfin, au bout de quinze jours, mais nous avons déjà décidé… de ne plus y retourner à pied !
Pour conclure, quelques photos de la crémaillère :
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Proverbe : “Le mardi, fini la pluie”
Comme la veille a été une journée humide, il n’y pas eu de sortie intéressante ni de photo. En revanche le mardi, nous nous sommes faufilés entre les averses pour jouer les touristes.
Visite guidée :
Dans l’église de St Jean de Luz est suspendu ce bateau…
Pas très surprenant pour une ville côtière !Le long de la nef, à la place des vitraux, il y a ces “balcons” qui accueillent les fidèles.
Le port…
L’après-midi, après la dernière pluie vers 14 heures, le soleil a été déclaré vainqueur.
Nous avons marché jusqu’à la pointe de Saint Barbe. D’un côté, il y a une vue magnifique sur la baie de St Jean de Luz avec la Rhune en arrière plan. Mais en regardant de l’autre côté, le paysage est radicalement différent, les vagues violentes et la falaise abrupte. En fait, il y a trois digues comme celle-ci qui protège la baie de “la colère de l’Atlantique”.
Samuel s’est fait plaisir en marchant sur le muret, le long de “lo mé”
(ça veut dire “la mer”, mais c’est pas du basque ! :-)) -
Traditions
La Fête-Dieu, ou fête du Saint Sacrement, est une fête religieuse catholique. Elle est célébrée 60 jours après Pâques. Autrefois, cette fête était accompagnée d’une procession, mais au fil du temps, celles-ci se sont raréfiées. Au pays basque, pourtant, cette ancienne tradition est toujours respectée. Nous ne le savions pas, et c’est par hasard que nous sommes tombés sur… un parterre de paille !
Nous nous sommes rapprochés de l’église (la messe était déjà très avancée) et nous avons assisté à la procession. L’occasion de voir défiler la fanfare, les enfants de cœur, les “premiers communiants”, le Saint Sacrement, les prêtres célébrant l’office et… le conseil municipal (et accessoirement l’ex-ministre et ex-député).
Le cortège a fait un circuit de 500 m environ dans les petites rues du centre de la ville, pour arriver devant un autel fabriqué pour l’occasion.
Notre curiosité satisfaite, nous avons pris le chemin du front de mer
A ce moment précis, il ne pleuvait pas encore… Nous sommes allés faire un tour aux halles, l’occasion de voir du poisson pas trop cher. Nous sommes aussi allés à l’office du tourisme et la pluie nous a rattrapés, pour ne plus nous lâcher avant mardi après-midi… 🙁
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Il y eut un soir, il y eut un matin…
… et nous fûmes à Lourdes !
En effet, nous avons quitté Villefranche à 21h, et durant toute la nuit, nous avons roulé, traversé le massif central dans l’obscurité la plus totale, traversé Mende, Rodez, Albi, Toulouse, le tout par la nationale 88, en écoutant Radio Totem 🙂 et en mangeant des bonbons pour rester éveillé. Petite anecdote amusante à ce propos : nous avions acheté un paquet de Krema aux goûts Cerise, Citron, Framboise, Caramel, Cola, Pomme Verte, Orange et “Batna“ (caramel – réglisse, vraiment pas bon !). Et comme il faisait tout nuit, on ne pouvait pas savoir quel goût notre main innocente avait choisi (un peu comme dans Motus), et on espérait en secret que ce n’était pas ce fameux réglisse, dont le goût abominable de chair en putréfaction restait en bouche pendant très très longtemps… 🙁
A 7h30, les yeux un peu piquants, nous sommes arrivés à Lourdes, notre seule étape spirituelle et touristique sur le chemin de Saint Jean de Luz.
Après un bon petit déjeuner, nous avons visité le site du sanctuaire. Ni Julie ni moi n’étions venus auparavant.
Samuel s’est fait plein d’amies.
Elles nous ont toutes laissé leur appareil photo pour les immortaliser avec le bonhomme.La basilique souterraine, complètement vide à cette heure matinale.
Après avoir fait un tour à la boutique pour récupérer la “marchandise” pour beau-papa ;-), nous avons rempli deux bouteilles d’eau pour les nécessiteux et nous sommes retournés à la voiture. Nous avons pique niqué, puis, vers 12h30 avons repris la direction de Saint Jean de Luz.
Nos impressions de cette première visite à Lourdes sont assez bonnes. Mais nous imaginions le site plus vaste, plus étalé. Là, tout nous a paru “côte à côte” et empilé. La grotte juste sous l’église, accolée aux cierges, eux-mêmes accolés aux “piscines”. Ca doit se bousculer un peu lorsqu’il y a du monde ! Enfin, concernant la partie spirituelle des lieux, ce n’est pas en 4 heures de visites que l’on peut se faire une bonne opinion. L’idéal serait peut-être d’y faire une retraite de quelques jours… (qui veut des enfants ? 😉 ).
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Lundi de Pentes et de Côtes… en photos !
Pour satisfaire la requête de… quelqu’un, j’ai emmené l’appareil photo en vélo ! Le reflex étant privé de sortie, c’est le petit compact qui n’a pas servi de puis plus de 2 ans qui a repris du service.
Pour les irréductibles qui veulent à tout prix nous faire habiter Paris, ces photos leur feront peut-être prendre conscience qu’on peut vivre en Ile-de-France et être “au vert” !
C’est parti, à 700 m à peine de chez nous, à la sortie de Combs-la-Ville, il n’y a plus que des champs :
On est à peine à 4 km de Combs, le paysage n’a pas changé…
Toujours pareil, avec un silo pour mettre le bon grain…
Le “centre” de Courquetaine
Pour être honnête, les vaches sont plutôt rares par chez nous… Cliché collector, donc…
A la sortie de Liverdy-en-Brie, plus de vaches mais… des champs !
Un peu d’ombre qui fait du bien.
A Forest, il y a ce “truc”…
L’église imposante d’Ozouer-le-Voulgis.
Dernier arrêt photo. Toujours des champs agricoles… et le ciel bleu qui ne le restera pas longtemps !
Si on rajoute le chant des oiseaux, quelques avions, quelques trains et quelques voitures, on est à peu près dans l’ambiance de la balade !
Il est toutefois à noter que c’était exaspérant de devoir s’arrêter, décrocher le pied de la pédale, sortir l’appareil, faire la photo, repartir, reclipser le pied, etc… Parce que oui, il y a presque autant d’arrêts que de photos (et je n’ai pas tout mis ! 🙂 )…
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Comme la tondeuse du voisin…
A l’époque où j’étais enfant, lorsque nous habitions en région nancéienne, nous avions un voisin qui possédait une tondeuse à gazon thermique à lanceur manuel. Ca nous faisait bien rire, parce qu’il passait de longues minutes à essayer de démarrer son moulin et puis enfin, sa machine démarrait et il ne s’arrêtait plus de tondre de l’après-midi…
En fait, c’est Samuel qui me fait repenser à cette anecdote… Alors que de nombreux enfant parlent assez bien à 2 ans, Samuel, lui, se contentait de “YIN !, YIN !” (prononcer “i1”). Avant le baptême, sa marraine s’était cassé les dents sur son apprentissage, Père José aussi, et Maurice et avait même parlé la langue du ‘YIN !’ avec lui… J’avais même émis l’idée (en rigolant) qu’il était sourd et muet…
Oui, mais voilà, “la tondeuse a enfin démarré” ! Et Samuel parle… Bon, ce n’est pas encore un grand orateur, mais il nous sort des mots que nous n’imaginions pas qu’il connaissait ! Mieux encore, il répète tout ce qu’il entend, même à la télé ! Il ne s’arrête plus : (bâche, bâche, bâche ! (pour vache), suffit ! (pour Nathanaël, ça suffit !), oto, oto ! (pour moto), schoscho (pour vélo), bateau, bateau ! (pour bateau et… chapeau !).
Nous avions apprécié son relatif silence lorsque sa cousine était venue en vacances chez nous, dans la mesure où comme toutes les petites filles de 5 ans, elle parlait pour 2, voire pour 3… ou 4 !
A présent nous allons aussi devoir faire avec cette nouvelle pipelette en herbe… que du bonheur :-S !
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Vent… dredi !
Petite balade du jour, avec du vent, du vent et encore du vent… et du soleil très chaud ! Résultat : bronzé comme un camionneur. Marques du short, marques du maillot, marques des chaussettes… Je vais faire sensation sur la plage !
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Tour de Melun
Pour la sortie du week-end (dimanche, je reste avec femme et enfants), j’ai opté pour une boucle de près de 80 km autour de Melun. Une sortie très agréable dans la campagne et à travers de petits bourgs sympas, avec environ 40 km de route complètement inconnue… (et sans me perdre !!! 🙂 )
Avec une mention particulière pour les barres de céréales U, très très efficaces 😉
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… sortie du dimanche
Quitte à devoir rouler avec le vent, je me suis dit qu’il valait mieux le prendre pleine face pendant 30 bornes et rouler avec lui les 30 suivants… Après un début mal engagé (mal aux jambes et aux genoux suite au cauchemar d’hier après-midi), et une conversation argumentée avec mon vélo, les sensations sont revenues et la sortie est devenue agréable…