La Rhune à pied (épisode 2)
Avant de lire cet article, il faut d’abord se souvenir que nous avions décidé “de ne plus y retourner à pied”. L’article se trouve ici !
Mais les enfants sont plus grands, 7 et 9 ans, et il fallait prendre notre revanche. Sans enfants sur le dos et le ventre, on s’est dit qu’on pouvait le faire. Logeant à Sare, nous décidons de partir du gîte. Le pique-nique, les bouteilles d’eau, casquettes, chapeaux et crème solaire sont dans le sac, c’est parti pour l’aventure, il est à peu près 8h20.
Jusque là, vous connaissez, c’est Sare !
Nous rencontrons ensuite quelques animaux.
Nous profitons des paysages et nous rapprochons petit à petit du train.
Il y a encore à grimper. Le soleil fait quelques apparitions et nous avons chauds. Alors que je satisfais un besoin naturel, les enfants continuent de monter. Samuel entame la discussion avec des randonneurs et Jean-Christophe part les rejoindre quelques mètres devant. Moi, j’y vais à mon rythme, c’est à dire, moins vite, parce que ça monte et que je transpire quand même beaucoup. La preuve, je sue des bras !!!
Alors que mes trois gars se demandent si je n’ai pas fais demi-tour, ça doit faire vingt minutes que nous ne nous voyons plus, le chemin redevient “plat” et droit et ils m’aperçoivent enfin. J’arrive juste quelques minutes après eux à l’endroit où nous coupons la voie du train. Nous marchons depuis deux heures.
Une pause ravitaillement, et nous repartons pour la dernière partie de notre ascension.
Nous prenons les paris pour savoir à quelles heures nous serons au sommet. Jean-Christophe dit midi, Nathanaël : 11h30, Samuel : 11h50, et moi : 11h45.
Hé, mine de rien, on s’élève. Nous voyons bien le sentier du GR10 où j’étais à la traine, il se trouve juste au dessus des sapins et donc, si vous suivez bien, en dessous de la voie ferrée.
Le sommet n’est plus très loin !
Nous franchissons la voie du train, et arrivons au sommet !
Il est 11h30 ! Alors qui a fait le meilleur pronostic ? Bravo fiston.
La vue est encore dégagée, nous en profitons pour faire quelques photos avant de déguster notre salade de pomme de terre, bien méritée !
Quelques photos et on redescend !
De retour chez nous, nous avons pris un bon goûter, une bonne douche et Nathanaël s’est octroyé une sieste, et il a bien raison !
Après cette bonne randonnée, nous étions fatigués mais heureux. Nous avons trouvé que c’était bien plus facile qu’en 2012. Et oui, des garçons qui marchent, ça change la donne.