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Jeu de train
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Virée en train
N’ayant pas les enfants à garder, je me suis fait inviter dans la cabine de mon conducteur de train préféré.
En attendant le départ à Corbeil.
En roulant.
Arrêté en gare
Et de nuit, en gare de Juvisy (avec les cookies).
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Mulhouse : Cité du train
Après un dernier Au Revoir à la Mamie de Jean-Christophe (Mamie de Vannes), nous avons rendu visite à ses autres grand-parents : Papapa et Mamama que nous n’avions pas vus depuis 1 an.
Et puis le lendemain, nous sommes allés au Musée. Mais avec un Papa cheminot et un fiston fan de train, il ne pouvait en être autrement, le musée fut celui des trains
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Bon voyage !
Vous l’avez compris, j’ai décroché mon examen de conducteur de ligne. Après 7 mois d’intenses efforts, de sacrifices, de compromis (oui, oui, j’ironise ! ), la récompense se devait d’être à la hauteur du travail fourni…
Mais l’obtention du seul examen, exclusivement sur la zone “Sud-Est” de Paris, ne suffit pas à nous expédier sur la ligne D, qui elle, traverse l’Ile de France verticalement.
Il a donc fallu nous former sur le Nord, et surtout sur la zone RATP, ainsi qu’à son règlement qui lui est propre. En effet, la ligne D est une ligne exploitée par la SNCF sauf sur le tronçon Chatelet-Gare de Nord (quelques kilomètres seulement) exploité par la RATP.
Donc après cette ultime formation, et une validation au simulateur (décidément…), j’ai été envoyé en mission dimanche matin ! Avec en prime un Repos Hors Résidence à Villeneuve…
Le début de la journée de service de dimanche, qui commençait à 4h15, consistait à amener un train vide de Villeneuve à Paris puis de faire Paris-Melun, avec les clients évidement ! Le trajet “à vide” s’est correctement déroulé. A Paris, j’ai changé d’extrémité du train, prié, effectué les essais de rigueur, prié, fermé les portes, prié et… je suis parti ! Comme prévu, tout s’est bien passé. Malgré la nuit et “la solitude”, aucune gare n’a été “omise”, personne ne s’est plaint, que du positif, en somme. La suite de la journée s’est bien passée également.
Après une bonne nuit de sommeil au foyer à Villeneuve, j’ai recommencé à 4h20 le lendemain. Mais avec, cette fois, la traversée du fameux “tunnel” et la desserte au Nord jusqu’à Villiers le Bel. Il semblerait cependant que tout se soit bien déroulé
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Me voilà donc vraiment dans le grand bain. Je pense que d’ici quelques semaines, soit le temps de passer plusieurs fois sur les différentes branches de la ligne, le stress aura disparu et le plaisir de conduire sera encore plus fort… Mais avant, il faut écouler les congés 2012 !
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Fin des vacances
Pour clore nos vacances à Pommiers, Samuel est tombé malade (39,9 de fièvre en pleine nuit, le top !
). Il a donc fait connaissance avec le médecin de quand j’étais petite qui a diagnostiqué une angine à points blancs. Dans son malheur, il y a tout de même eu de bonnes choses à ses yeux puisqu’il a tout de même adoré prendre des bains en pleine nuit pour faire tomber la fièvre, il a gouté du lait au chocolat et a bu du sirop.
La veille de notre retour, Jean-Christophe nous a rejoint chez ses parents et il en a profité pour montrer à Samuel son train électrique de quand il était petit.
Vendredi, Théodore et Clémence nous ont rejoint le matin et à midi, Myriam, Christophe, Agathe et JC étaient de retour. Nous avons mangé tous ensemble avant de rentrer chacun chez soi.
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Quelques nouvelles
Bien que le blog n’évolue plus très vite depuis quelques semaines, ce n’est pas parce que nous n’avons rien à dire, mais plutôt parce que nous n’avons plus vraiment le temps. En effet, Julie poursuit sa formation. Il lui reste 3 jours.
Simone est venue dimanche soir pour garder Samuel lundi matin. Tout s’est très bien passé, et par chance, j’ai pu rentrer plus tôt que prévu, ce qui a permis à Simone de rentrer vaquer à ses occupations.
Aujourd’hui mardi, c’est moi qui m’occupe du Coco. Malgré la vague de chaleur Saharienne,
il n’y a pas encore de chameauon tente de tenir le coup. Bien sûr, on oublie les sorties, car même à l’ombre et à 18 heures, on est “à point” en quelques minutes.Demain mercredi, dure journée pour la SNCF. En effet, Julie emmène Samuel à Pontarlier, car malgré notre cri de détresse, personne n’a répondu présent pour vendredi. La puce fait donc l’aller retour demain, soit plus de 7 heures de train. N’allez pas croire que je reste au lit et que j’en profite. Je me rend pour ma part à côté de Châlon sur Saône pour faire des emplettes. Oui, il y a plus près, mais c’est ainsi. Donc moi aussi j’aurai droit à mes 6 heures de train.
Jeudi, enfin, j’en profiterai, puisque Samuel sera dans le Far Est.
Vendredi, le boulot reprend. Si nos plans n’évoluent pas, Julie finit sa formation à 16h00, et file à Gare de Lyon pour prendre le TGV de 18h00 pour le Doubs. Avec un retour prévu samedi ou dimanche…
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Journée de MA femme
Hier 8 mars 2011, c’était comme tout le monde le sait, La Journée de La Femme… Bien entendu, l’anticonformiste que je suis ne s’est pas rendu chez le fleuriste pour aller chercher la rose qui va bien… (mais non, Julie, c’est parce qu’une une rose ça fane, toi, tu t’embellis !).
En revanche, profitant aujourd’hui de mon jour de repos, elle a pris sa journée (et ma CB) pour aller faire du shopping et autres activités féminines toute seule, loin de son mari et de son Coco de fils. Si c’est pas de la journée de la femme, ça, faut qu’on m’explique…
Avec Samuel, on tente donc de survivre. Ce n’est que quelques heures, certes, mais ça peut vite tourner au chaos… Pour le moment, c’est plutôt le contraire
. On a mangé, on est allé en ballade, il a marché un peu (mais pas tout seul), et nous sommes rentrés !
Une dernière chose que Julie tient à dire (moi pas vraiment…
). Hier j’ai tracté (je ne dirai pas d’où à où, ni sur quelle distance) la voiture-bar Pullman de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits (n°4160) :
Cette voiture a circulé sur le fameux Train Bleu, et dans une autre version, sur l’Orient-Express… Super
…
Pour finir ce moment de honte, ma locomotive n’était autre qu’un vieux rossignol de 8600, la 8618 :
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Il est ressuscité !
Non, on ne fête pas Pâques au mois de septembre, je parle ici de mon super T-Shirt blanc estampillé “Bessans”. Explications…
Ayant la chance de travailler hier en soirée (16h30 – 1h00
), je me suis vu attribuer la locomotive 8623. Ca ne parle à personne ? Ce n’est pas bien grave pour la suite. Sur ce type de machine, il y a 2 “réducteurs”, en somme, 2 vitesses, si on y compare à une voiture.
Il s’avère que depuis que cette machine est la propriété du dépôt de Villeneuve, ces réducteurs sont sur “V” (pour Voyageur), par opposition à “M” (pour Marchandise, qui propose davantage de couple en contrepartie d’une vitesse moins élevée). Ce n’est pas très gênant, tant qu’on ne passe pas le saut de mouton avec 14 voitures !
Au bout de quelques dizaines de minutes, me voilà en tête du train Italien (800 Tonnes… 14 voitures), à direction de la gare de Bercy. Et c’est là que je retombe sur Terre : après avoir fait 4 km dans les limites maximales d’intensité admises par le moteur, je ne suis toujours pas à 70 km/h… La journée s’annonce longue ! Qu’une chose à faire, faire basculer ces foutus réducteurs.
Ce changement de “vitesses” ne s’effectuant qu’à l’arrêt, je suis contraint d’attendre mon arrivée à Bercy pour opérer.
Me voici donc dans le compartiment moteur de ma machine, endroit sombre et très salissant de ma machine (c’est ce qu’il y a entre les 2 cabines, derrière ces fameuses persiennes). Des goupilles à détacher, des manivelles à tourner, ce n’est pas une mince affaire. Ensuite, ouverture des trappes relativement inaccessibles, manœuvre des réducteurs avec les 2 barres métalliques, enfin, verrouillage du réducteur et remise en place des goupilles. Et c’est la qu’en me relevant… je m’éclate le dos sur le ventilateur… Mon dos va relativement bien, mon T-Shirt blanc, lui, est repeint par de la graisse noire… Mais pas le temps de s’apitoyer, il faut manœuvrer le second réducteur du second bogie. Me revoilà donc au travail de l’autre côté, en sueur, dans la pénombre… Et en me relevant… Second cassage de dos sur le second ventilateur, et par la même occasion, coup de grâce pour T-Shirt… Cette fois, ce n’est plus de la graisse noire, mais de la graisse jaune scintillante et collante…
Après l’avoir essuyée (et étalée…) pour ne pas en mettre plein le siège, ma journée peut continuer. Soit dit en passant, ma machine a désormais la pêche !
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Ce matin, en me réveillant, je vais trouver ma petite femme en lui disant : “j’ai cassé mon T-Shirt…”. Et Julie de répondre : “Ce n’est pas grave, on va essayer le savon magique !” Et 2 minutes après “un frottage” en règle, miracle : mon T-Shirt blanc est ressuscité !
D’ici peu il passera dans la machine à laver, et tous les 2, on pourra retourner faire mumuse avec les réducteurs…
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Julie est partie…
… au mariage, là bas dans le Far Est.
Et comme par hasard, c’est encore le mois d’aout, encore les vacances, donc pas de congé accordé pour moi…
Elle a pris le train à 15h11 gare de l’Est, une valise sous un bras, le SamSam sous l’autre… plus 1 sac à dos, + la poussette, bref, elle était bien chargée.
Pour info, la locomotive était une 72000 (72100 pour être exact) avec sa livrée “En Voyage”, et la petite phrase qui va bien apposée sur ses flancs : “Cette locomotive respecte l’environnement”. En effet, d’après Wikipédia :
Les locomotives CC 72100 sont équipées du moteur Pielstick V16 PA 4 V200 VGA. Ce moteur de 16 cylindres en V développe 2650 kW, soit 3604 chevaux à 1500 tours/min. Chaque piston a un diamètre de 200 mm, et une course de 210 mm, ce qui donne une cylindrée totale de 105,504 litres.
“Cette locomotive respecte l’environnement…”